dimanche 29 décembre 2024

La vie est belle (1946)








« La vie est belle », c’est une heure et demie d’ennui sur la vie d’un homme qui renonce à ses rêves pour le bien-être de sa communauté puis une fable magnifique d’une demi-heure proche des meilleurs épisodes de la série télévisée « La quatrième dimension ». Sinon la photographie est belle, c’est bien filmé… mais assez niais.

Ma note : 5/10


mercredi 8 novembre 2023

Le monde, la chair et le diable (1959)












Je me suis ennuyé en regardant ce film pourtant fondateur du genre post-apocalyptique. Je retiens de la première demi-heure les plans incroyables des accès à la ville de New York bouchés par des milliers de véhicules abandonnés et les immeubles vides. Sinon il ne se passe pas grand-chose surtout si l’on compare le film à certains épisodes de la série « La quatrième dimension » sur le même thème et leurs dénouements souvent stupéfiants. Ensuite ça ne s’arrange pas avec l’apparition de la femme pourtant magnifiquement interprétée. En effet notre survivant se renferme sur lui-même et s’autocensure à cause des préjugés raciaux de l’époque. C’est frustrant d’autant que la survivante, elle, est emplie de désir et ça se voit à l’écran. L’arrivée du deuxième homme ne change rien car notre héros se soumet à ce nouvel arrivant : donc pas de sentiments exacerbés qui auraient compensé le manque de péripéties. Le duel final apporte enfin un peu de tension et d’action jusqu’à un happy end en forme de points de suspension (pour les plus libertins : futur triangle amoureux ?).

Ma note : 5/10


dimanche 19 février 2023

Halloween ends (2022)







Si dans cet « Halloween » Michael Meyers passe au second plan pendant une grosse partie du film, cela ne m’a pas gêné car tout ce qui arrive au personnage de Corey Cunningham, très bien interprété par l’acteur Rohan Campbell, m’a vraiment intéressé, et ce dès le prologue particulièrement marquant. Ce comédien, à suivre, vole carrément la vedette à notre psychopathe. Sa relation avec l'actrice Andi Matichak alias Allyson la petite-fille de Laurie Strode dans le film m'a touché. Bien que reléguées à la fin du film, les scènes sanglantes ne sont pas oubliées (et pour une fois les victimes méritent presque leur sort). Plus que jamais la ville d’Haddonfield s’apparente à une entité maudite dont les habitants restent prisonniers. Bref il s’agit d’une fin de trilogie (et de franchise ?) déroutante mais originale et astucieuse.

Ma note : 7/10


dimanche 16 octobre 2022

Coupez ! (2022)


« Coupez ! » se distingue par son scénario malin. Il faut appréhender le film pour ce qu’il est vraiment : une déclaration d’amour au cinéma et non un film de zombies (il n’y a d’ailleurs pas de vrais zombies dans le film). Le film n’est compréhensible qu’à partir de sa dernière partie qui explique tous les défauts (volontaires) du film dans le film (son manque de moyens digne des pires séries z fauchées, ses mauvais interprètes, ses dialogues indigents, son scénario ridicule et inintéressant, ses faux raccords, ses mouvements de caméra incompréhensibles, etc.) et autres bizarreries (les noms japonais des personnages pourtant tous joués par des acteurs occidentaux, les réactions hystériques de certains d’entre eux, etc.). Il faut hélas subir tout le début du film pour savourer pleinement la suite, sorte de making of drôle et émouvant en hommage à tous les artisans du cinéma. Des redondances sont inévitables entre ces deux parties puisqu’elles racontent la même chose mais d’un point de vue différent en montrant avec beaucoup d’humour l’arrière du décor. Bref voilà un film original mais peut-être trop déroutant pour certains spectateurs.

Ma note : 7/10


Thor : Love and Thunder (2022)








Voilà un bon Marvel qui bénéficie d'un scénario compréhensible, intéressant, et finalement émouvant. Le méchant ne l’est pas vraiment car on peut comprendre son désir de vengeance. Les effets spéciaux sont impressionnants. Mais surtout le ton humoristique presque parodique du film et certaines scènes délirantes comme celle avec Zeus me semblent fidèles à l'esprit des BD Marvel de ma jeunesse. Le seul gros défaut du film c'est le personnage de Mighty Thor que les scénaristes eux-mêmes ont renoncé à rendre crédible.

Ma note : 7/10

lundi 8 août 2022

A taste of blood (1967)

 







Herschell Gordon Lewis n’étant pas un génie du rythme sauf lorsqu’il s’attarde sur les scènes gores, les presque deux heures de ce film paraissent bien longues. Les idées abordées sont pourtant originales tant concernant le personnage du vampire : ici un homme d’affaires que concernant la contamination de celui-ci : une liqueur de 1888 ressemblant à du sang livrée par colis. Mais c’est surtout son scénario, basé sur la vengeance de notre vampire contre les personnes qui ont fait du mal à Dracula par le passé, qui innove. Malheureusement cette adaptation du personnage de Bram Stoker à la sauce Herschell Gordon Lewis ne prend pas. Le film est bavard et mou. Il n’évite pas non plus le ridicule avec sa musique d’ascenseur, ses maquillages voyants, et certaines scènes comme l’hypnose avec la bague très kitch du vampire. Le film est plutôt pauvre en scènes gores en outre souvent mal filmées. Bref, il s’agit d’un film à voir éventuellement pour satisfaire sa curiosité cinématographique mais surtout pas pour se divertir ou ressentir une quelconque émotion. Sinon visuellement on est dans la lignée des films du réalisateur à savoir une photographie colorée très années 60 dont je suis plutôt friand.

Ma note : 4/10


jeudi 4 août 2022

Le prisonnier (1967)

 






D’un kitch absolu à la limite du psychédélique, cette série culte demeure unique en son genre encore aujourd'hui. Pour moi l’épisode pilote est l’un des meilleurs toutes séries confondues. Il pose magnifiquement les bases de la série. L’originalité du sujet enrichi d'idées loufoques, l’interprétation parfois hallucinée de Patrick McGoohan, les décors ad hoc, et la musique entraînante : tout y est. Il est seulement regrettable qu'en abusant du non-sens et des allégories absconses, la série ait fini par me perdre à l'image de son dernier épisode incompréhensible.

Ma note : 8/10