jeudi 25 septembre 2014

Monstres Academy (2013)

Monstres Academy


Je n'étais pas pressé de voir ce prequel tant « Monstres & Cie », véritable chef-d’œuvre dans le domaine des films d’animation en images de synthèse, peut se suffire à lui-même. Finalement, j’ai quand même retrouvé avec plaisir Bob et Sulli, nos deux monstres mal assortis, en jeunes étudiants à l’université. Certes, le scénario lorgne du côté des films de campus et par là même s’avère moins ambitieux que son aîné. D’ailleurs, il ne faut pas s’attendre ici à des surprises ou des révélations fracassantes car on connaît déjà la fin (nos deux héros deviennent des monstres d’élite). Certains passages sentent le déjà-vu (les chambres d’enfants derrière les portes). Pourtant, les clichés sur les étudiants et l’humour potache, le tout adapté aux monstres, m’a bien fait rire. Les épreuves des Jeux de la Peur ne sont pas dénuées de suspense ni d’émotions. L’équipe de bras cassés coachée par Bob s'avère pitoyable et ridicule mais attachante. Le film véhicule des valeurs positives comme la solidarité, l’honnêteté et le dépassement de soi. Sinon, la galerie des monstres s’est étoffée. La directrice du Département de la Peur impressionne. Personnellement, j’ai un faible pour les nanas de l’équipe pink des Jeux de la Peur, sexy dans leur genre. Sauf lorsqu’elles montrent les dents avec leurs yeux rouges… Malgré ses défauts, « Monstres Academy » demeure moins superficiel que les films concurrents. Enfin, comme toujours chez Pixar, le résultat est techniquement impeccable.

Ma note : 8/10

vendredi 5 septembre 2014

Ils (2006)

Ils


« Ils » s’attaquent à un couple de Français jusque dans leur maison isolée de la banlieue de Bucarest. Puis « Ils » poursuivent sans pitié nos deux compatriotes à travers la forêt et dans les égouts. En fait, on retrouve ici tous les clichés des films d’horreur (les appels téléphoniques anonymes, les bruits, le mauvais temps, les silhouettes inquiétantes, la voiture qui ne démarre pas, etc.). Pour ne rien arranger, l’interprétation est quelconque. Le scénario tourne en rond comme les protagonistes du film. Film qui se résume en définitive à un cache-cache peu haletant et vaguement ennuyeux. Seul le dénouement présente un intérêt (que c'est rageant de mourir aussi près d’une voie de circulation juste séparée par une petite grille… ; l’âge des tueurs roumains et leur -ou plutôt absence de- mobile : « Ils ne voulaient pas jouer avec nous… »). Bref, j’aurais dû me méfier de ce petit film d’horreur français très minimaliste, d’une durée d’une heure quinze seulement.

Ma note : 3/10

Cocoon (1985)

Cocoon

Ce film de SF, humaniste et bourré de bons sentiments comme souvent chez Ron Howard, ne manque pas d’originalité. Ici, des personnes âgées d’une maison de retraite bénéficient d’un regain de jeunesse au contact d’extraterrestres. Les heureux vieillards font plaisir à voir. Le message du film est résolument optimiste. Il n’est pas dénué d’humour ni de poésie. Les aliens destructeurs sont bien loin. Les acteurs des années 80 (dont l’excellent Brian Dennehy, l’ex-shérif de « Rambo ») contribuent largement à la réussite du film. Les effets spéciaux à l’ancienne restent encore aujourd’hui convaincants. Bref, voilà un bain de jouvence qui fait du bien.

Ma note : 7/10


Starman (1984)

Starman

Dans la catégorie des extraterrestres gentils, ce film s’impose comme mon favori. C’est aussi mon John Carpenter préféré. Pour une fois chez lui, les effets spéciaux ne priment pas sur l’interprétation. Le couple Jeff Bridges/Karen Allen fonctionne à plein régime ; même si notre extraterrestre paraît un peu empoté. Altruiste, il utilise ses pouvoirs pour faire le bien. Les scènes émouvantes ne manquent pas (l’emprunt de l’apparence du mari décédé, la résurrection de la biche sous les yeux des chasseurs etc.). Les sentiments plus adultes que dans le « E.T. » de Steven Spielberg m’ont touché. Mais surtout, le film dénonce la bêtise et les contradictions humaines. On envoie une sonde dans l’espace pour prendre contact avec d’éventuels extraterrestres. Et lorsque l’un d’entre eux se pointe sur Terre, on le chasse ! Pour moi, il s’agit d’un classique du genre indémodable.

Ma note : 9/10