Sous ses airs de charlatan alcoolique, le Docteur Parnassus a le pouvoir d’amener les gens dans leur propre univers imaginaire. Mais il va devoir payer ce don qu’il a reçu du Diable en personne. Terry Gilliam nous ballade à bord d’un théâtre ambulant entre réalité en haillons et mondes imaginaires délirants. Ce jeu du chat et de la souris entre le Diable (un homme en costume noir coiffé d’un chapeau melon) et le Docteur Parnassus (accompagné de sa troupe de saltimbanques) s’avère difficile à suivre même pour les moins cartésiens d’entre nous. Immortalité, jeunesse retrouvée, paris truqués (« Merde, j’ai gagné » dixit le Diable), c'est bien beau tout ça mais le scénario tarabiscoté plombe littéralement le film. Les délires visuels du réalisateur, parfois monumentaux, impressionnent lorsqu’ils ne rebutent pas le spectateur par leur laideur. En effet, la qualité des images de synthèse est très inégale. A l’image de l’œuvre de Terry Gilliam, souvent incomprise, ce film ambitieux est inutilement abscons.
Ma note : 4/10