Décidément, j’ai du mal avec Miyazaki. Chez les Japonais, le fantastique se passe souvent d’explications. C’est un peu déstabilisant pour nous autres occidentaux. Cependant, « Porco Rosso » s’avère moins métaphorique et donc plus accessible. Pour une fois, le merveilleux est assez ténu (l’apparence du héros suite à un envoûtement) ; mais paraît encore plus incongru car les autres personnages et les décors sont réalistes (l’Italie des années 1920). Néanmoins, je ne suis pas resté insensible au côté romanesque, poétique et farfelu de ce dessin animé. De plus, la passion de Miyazaki pour l’aviation est communicative. Mais le dénouement m’a laissé sur ma faim. Et je ne suis pas certain d’avoir compris la morale, s’il y en a une…
Ma note : 5/10