samedi 4 juin 2016

Warcraft : le commencement (2016)

Warcraft : Le commencement

Alors que j'avais mis un certain temps pour entrer dans le "Seigneur des anneaux", là, j'étais en pilotage automatique. Le film va droit au but. Il est concis, sans scènes d'explications ni bavardages inutiles. Du coup, les dialogues sont succincts. Moi, ça me va. Ignorant tout du jeu vidéo, je ne vais pas jouer les puristes. Le sujet est intemporel, le scénario limpide (amour et traîtrise entre belligérants, ici d'espèces différentes). Visuellement, le rendu des images de synthèse, omniprésentes dans le film, est magnifique, mixte d'"Avatar" et du "Seigneur des anneaux". Pour une fois, la clarté de la photographie permet d'admirer les effets spéciaux. La bonne surprise vient de l'émotion que distille le film. Même les monstres ont des sentiments. Comment ne pas craquer pour le couple d'orcs (et leur bébé tout mignon) tiraillé entre leurs semblables et les humains ? Durotan et Garona sont émouvants, et même sexy pour cette dernière (bravo la motion capture). Si les comédiens sont inconnus pour moi et pas des plus charismatiques, j'ai fini par m'intéresser à eux au fil du film. Enfin cerise sur le gâteau, la BO puissante reste en tête bien après la projection. Je rassure les personnes effrayées par les sagas ; ce premier film peut se suffire à lui-même. Bien sûr, il est réservé aux amateurs d'univers fantastiques. Les autres peuvent passer leur chemin. Vivement la suite !

Ma note : 9/10

Le dernier pub avant la fin du monde (2013)

Le Dernier pub avant la fin du monde

Il est vrai que Simon Pegg et Nick Frost nous ont déjà habitués au mélange des genres par le passé ; mais là, le film ne se dévoile qu'au bout d'une cinquantaine de minutes ! La tournée des premiers pubs s'avère redondante et peu passionnante. De plus, l'immaturité du personnage incarné par l'acteur Simon Pegg devient vite soûlante (c'est le cas de le dire !) ; même si ses réparties sont parfois drôles (l'urine des nuages en parlant avec dégoût de l'eau...). Soudain, pour mon plus grand plaisir, le film bascule dans la SF, du genre invasion sournoise d'extraterrestres, lors d'une scène horrifico-burlesque dans des toilettes. Mais ici, l'objectif des extraterrestres est plus complexe que dans les productions similaires. J'ai presque éprouvé de l'empathie pour eux. En effet, sans ces aliens pas de technologie, nous n'en serions encore qu'au Moyen Âge. Pour autant, le film n'abandonne pas son côté potache, ce qui en exaspérera plus d'un. La fin, dans le dernier pub, pas très valorisante pour le genre humain et délicieusement irrévérencieuse, vaut vraiment le coup d'œil.

Ma note : 7/10