mercredi 24 octobre 2018

Lara Croft : Tomb Raider (2001)

Lara Croft : Tomb raider










4/10, oui je suis indulgent envers ce film pourtant mauvais. D'abord parce qu'Angelina Jolie était très sexy à l'époque. Le réalisateur met en valeur sa poitrine opulente, jusqu'aux pointes de ses seins à travers ses vêtements... On se rabat sur ce qu'on peut. Ensuite parce que le film est tout de même fidèle à l'esprit des jeux vidéo. C'est d'ailleurs ce qui en constitue les limites (scènes d'action inutiles : escalades, combats... et scénario inepte). Contrairement à un jeu vidéo, un film n'est pas interactif. Pour compenser, il aurait fallu des personnages, un contexte et une histoire plus travaillés. Bref, je retourne jouer sur ma console. 

Ma note : 4/10

dimanche 7 octobre 2018

Le Hobbit : un voyage inattendu (2012)

Le Hobbit : un voyage inattendu












Il m'a fallu du temps pour regarder la première trilogie du « Seigneur des anneaux » de Peter Jackson. Je reconnais que ces films assurent dans le genre. Mais pas de véritable coup de cœur pour moi, peut-être parce que le contexte fantastique, complexe et sombre, sans rapport avec le monde que nous connaissons, ne m'a pas plus ému que cela. Bien sûr, « Le Hobbit : un voyage inattendu » n'est formellement pas supérieur aux précédents films, mais il s'agit néanmoins de mon préféré. D'abord grâce à son humour, notamment avec Bilbon Sacquet, notre Hobbit très casanier. J'ai beaucoup aimé le passage où les Nains s'incrustent chez lui. Ensuite, la relative simplicité du scénario permet de se concentrer sur les personnages. Ces derniers m'ont vraiment touché (Nains compris). Sinon, le film dresse un catalogue assez exhaustif des créatures qui peuplent l'univers de J. R. R. Tolkien. Le passage avec les Trolls est amusant, celui chez les Gobelins, spectaculaire. Les Orques et leurs montures sont effrayants. Le film évite les allusions trop lourdes aux opus précédents. Ainsi ici, l'anneau permet juste à Bilbon de devenir invisible. Enfin, pour une fois, le film peut (presque) se suffire à lui-même.

Ma note : 9/10

mercredi 3 octobre 2018

Battle Royale (2000)


Battle Royale
















Bien qu'imparfait, ce film est vraiment divertissant et même ponctuellement jouissif. J'aime beaucoup ses emprunts aux mangas (les personnages déjantés comme la présentatrice, les règles du jeu et les armes : du simple éventail au pistolet-mitrailleur, l'élève surprise, etc.) ainsi que ses excès dans le gore. Cependant, j'ai un problème avec les acteurs asiatiques. Ce n'est pas du racisme mais je trouve qu'ils se ressemblent tous. Donc, il est parfois difficile pour moi de m'y retrouver et d'éprouver des émotions. Sinon, le ton du film est assez spécial avec des situations et des dialogues presque parodiques (la nana confondue par son tampon hygiénique, le professeur troué de balles qui répond tranquillement au téléphone, etc.). Les amourettes entre adolescents sont un peu gnangnan. Le contexte, lui, reste assez flou et simpliste (contre la violence, on crée plus de violence ?). Côté technique, on remarque tout de suite le doublage pas terrible comme le passage dans le bus où les voix ne correspondent pas du tout aux acteurs. Le film date de l'an 2000, mais au vu de sa photographie granuleuse on croirait qu'il a été tourné dans les années 70. De plus, il ne semble pas avoir bénéficié de beaucoup de moyens : un professeur en jogging, des militaires, une salle de classe, un bâtiment désaffecté, un hélicoptère... Dès lors, il n'est pas très aisé de croire à ce Japon du futur. Mais heureusement, la folie qui émane du film corrige largement ses défauts.

Ma note : 7/10

dimanche 29 juillet 2018

La nuit du chasseur (1956)

La Nuit du chasseur

Pour moi, il y a dans ce film des passages marquants. Comme le train qui approche avec le pasteur à son bord sur fond de musique angoissante, ou encore le cadavre de la femme lesté au fond de la rivière, visible à travers l'eau limpide. Cette dernière image d'une horreur presque irréelle s'apparente à un tableau morbide. Cependant, plusieurs choses ont quelque peu freiné mon enthousiasme. Il y a d'abord les références bibliques lourdingues tout le long du film. Ensuite, le scénario est assez décousu. Au lieu de s’accélérer avec la fuite des enfants, le rythme du film ralentit et tombe dans une forme de contemplation poétique naïve avec des gros plans sur les animaux qui bordent la rivière... Enfin, l'interprétation de Robert Mitchum est parfois trop théâtrale, et la prestation de Shelley Winters quelconque. Heureusement, les deux orphelins, eux, sont impeccables. Sans parler de chef-d'œuvre, ce film unique en son genre mérite vraiment d'être vu.

Ma note : 8/10

samedi 24 mars 2018

Barbarella (1968)


Barbarella

Du scénario aux décors et costumes, ce film atteint les summums du kitsch. Attention ! ça pique souvent les yeux (ah ! les effets spéciaux...). C'est juste hallucinant de ringardise, de bêtise, mais aussi d'audace. Film génial ou raté, je ne sais pas, je ne sais plus... Seule certitude : j'adore Jane Fonda en femme du futur sexy, ingénue et peu farouche...

Ma note : 8/10

vendredi 9 mars 2018

La planète des singes : l'affrontement (2014)

La Planète des singes : l’affrontement

Contrairement à beaucoup de spectateurs, je pense que la force du film est de s’intéresser davantage aux singes qu'aux humains. Les singes, qui occupent presque en permanence l'écran, n'ont jamais été aussi réalistes. Grâce à la performance capture, la caméra peut s'attarder sur les visages simiesques, en saisir les moindres détails comme pour tout acteur humain. Cette technique permet de dégager toute une palette d'émotions, notamment chez César, Koba, Yeux Bleus, et Maurice, à travers leurs mimiques et leurs regards. D'ailleurs ici, les singes sont autant voire plus humains que les humains eux-mêmes, ces derniers étant clairement le maillon faible. Le film ne s'attarde guère que sur leur chef et la famille pro-singe. Heureusement, car Il nous épargne ainsi le quotidien des rescapés, souvent évoqué dans de nombreux films post-apocalyptiques. D'une simplicité apparente, le scénario transpose chez les singes des thèmes classiques d'une intensité tragique indéniable (pouvoir, trahison, racisme, survie de l'espèce...). Des scènes intimes souvent émouvantes en côtoient d'autres plus spectaculaires (la bataille singes contre humains, le duel final à mort). Le résultat est bluffant tant sur la forme (effets spéciaux omniprésents mais paradoxalement invisibles à l'écran, photographie pas trop sombre pour une fois) que sur le fond (puissance dramatique). La franchise y gagne vraiment en ampleur.

Ma note : 9/10

dimanche 4 mars 2018

Le labyrinthe : le remède mortel (2018)

Le Labyrinthe : le remède mortel

Ce dernier volet est aussi haletant que le précédent. Cela malgré les invraisemblances plus nombreuses, quelque peu compensées par un regain d'émotion. Il se démarque des autres films pour adolescents grâce à la qualité de ses effets spéciaux (les décors post-apocalyptiques...), de ses scènes d'action et d'horreur particulièrement tendues.

Ma note : 7/10

Le labyrinthe : la terre brûlée (2015)

Le Labyrinthe : La Terre brûlée

Cette suite est encore plus rythmée que le précédent volet. Les effets spéciaux sont particulièrement réussis (les ruines du monde d'avant...). En plus de l'action, le film comporte des scènes dignes des meilleurs films d'horreur (les Fondus...). J'ai même sursauté plusieurs fois sur mon siège ! Bref, ce "Labyrinthe" est d'un niveau bien supérieur à la moyenne des productions pour adolescents.

Ma note : 7/10

Le labyrinthe (2014)

Le Labyrinthe

Le temps de poser les personnages et le décor, le film démarre doucement avec son côté épisode de série TV qui fait craindre le pire. Heureusement, le suspense s'installe et le rythme s'accélère sur fond d'effets spéciaux de qualité. Au final, c'est un film d'un niveau plus que correct pour ce genre de production destiné aux adolescents. Mais ce n'est pas mon préféré de la trilogie.

Ma note : 6/10

mercredi 17 janvier 2018

À la poursuite de demain (2015)


À la poursuite de demain

Ce film familial très inventif, truffé d'effets spéciaux, comporte quelques scènes d'anthologie (l'attaque dans le magasin, l'évasion de la maison, le décollage de la tour Eiffel). La jeune Raffey Cassidy apporte beaucoup d'émotion au film notamment lors de ses face-à-face avec George Clooney et Britt Robertson. Je suis d'autant plus déçu par les longs échanges explicatifs abscons et la naïveté du dénouement.

Ma note : 7/10

Upside Down (2013)


Upside Down  

Avec son contexte inédit, ses plans visuellement magnifiques, la prestation pleine de fraîcheur de ses jeunes interprètes, le tout accompagné d'une belle BO, ce film est un enchantement. Dommage qu'il se focalise sur l’histoire d'amour entre les deux protagonistes en abordant trop rapidement les autres thématiques que l'on devine nombreuses dans cet univers insolite.

Ma note : 7/10

Jumanji : Bienvenue dans la jungle (2017)


Jumanji : Bienvenue dans la jungle
  
Voilà une suite qui a le mérite de ne pas marcher sur les plates-bandes de son prédécesseur en surfant sur la mode des jeux vidéo et en nous proposant une immersion au cœur du monde de Jumanji. Si j'ai craint le pire au début avec les adolescents stéréotypés ; le film s'avère rapidement drôle avec les avatars des joueurs (biens interprétés) aux antipodes de leurs apparences et de leurs aptitudes réelles. Il y a de très bonnes idées (les profils et les capacités des personnages, les points de vie, les PNJ, le joueur surprise) peut-être pas suffisamment exploitées (le but de l'aventure assez bateau, les énigmes pas des plus intéressantes, et la relative brièveté du jeu). Mais je me suis quand même bien amusé en regardant ce film.

Ma note : 7/10