samedi 22 août 2020

The walking dead (2010)

The Walking Dead

Je précise que ma note ne concerne que la première saison de la série. Après avoir survolé les saisons suivantes, il me semble que les situations se répètent (les guerres entre communautés), les épisodes s’étirent et donc la tension en pâtit, sans oublier le vide causé par la disparition de personnages emblématiques de la série… Mais quel choc que les premiers épisodes : du jamais vu dans le gore à la télévision ! Les maquillages des zombies sont réalistes, et même plus réussis que dans les premiers films cultes de G.A. Romero (« La nuit des morts-vivants », « Zombie »). Il y a beaucoup d’idées inédites, marquantes voire émouvantes comme le réveil du héros à l’hôpital « après la bataille », la rencontre avec les premiers zombies, celle avec le père et son fils barricadés dans leur maison autour de laquelle la mère de famille devenue une morte-vivante erre par habitude, le dilemme du père qui ne peut se résoudre à tuer sa femme à la carabine comme les autres morts-vivants, l’arrivée du héros à Atlanta et la scène au coin de la rue, le char servant de refuge… Cette première saison égalise voire surpasse par moments en qualité les meilleurs films du genre, un exploit pour une série TV.

Ma note : 9/10

mercredi 12 août 2020

Circle (2015)

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Dans la lignée des films « Cube » et « La plateforme », ce « Circle » met en scène des personnes qui ne se connaissent pas, enfermées dans un piège mortel. Plus précisément, là, nous sommes en présence d’une sorte de compétition genre « Le maillon faible » mais sans Laurence Boccolini et aux conséquences plus radicales. Les réalisateurs réussissent l’exploit de nous tenir en haleine jusqu’au bout avec une réalisation extrêmement minimaliste excepté dans les dernières secondes du film (un seul décor et une caméra qui fait le tour des participants). Toutes les formes de discrimination sont abordées : âge, couleur de peau, situation socio-professionnelle, homosexualité, handicap… Mais là où le film fait preuve d’une relative subtilité, c’est que ces caractéristiques ne déterminent pas toujours la vie ou la mort de la personne ciblée. On assiste à un jeu de pouvoir entre dominants et dominés, minorité active et majorité silencieuse. La fin est très cruelle. Dans les derniers plans à l’air libre, j’ai cru comprendre que notre survivant rejoint des « gagnants » d’autres groupes. On y trouve, comme cela est prévisible, des enfants et des femmes enceintes mais aussi notre manipulateur. Les limites du film sont : son minimalisme formel (encore plus que pour les films cités plus haut), son manque de suspense quant à l’origine de la situation (extraterrestre), et ses dernières secondes trop démonstratives.

Ma note : 8/10