On sent que Pixar s’est creusé la tête pour proposer quelque chose d’original. Il est vrai que c’est de moins en moins facile. Si visuellement il n’y a rien à redire : j’aime par exemple les personnages, genre « Les Shadoks », au graphisme simple, uniquement au trait ; l’histoire me paraît un peu trop compliquée et tirée par les cheveux. Pourtant, je n'ai pas un esprit particulièrement cartésien. Les enfants risquent de ne rien comprendre. Moi-même, je ne saisis pas vraiment la morale de l’histoire : renoncer à nos rêves et se satisfaire des petits plaisirs de la vie, de l’instant présent ? Quel étrange message pour un Pixar ! De plus, le fait d'associer le jazz à un sujet aussi fantasmagorique ne me semble pas très judicieux. Dans le même genre, « Vice-versa » était plus accessible. Il faut dire aussi que je suis beaucoup moins friand des films d’animation en images de synthèse que par le passé.
Ma note : 6/10