lundi 8 août 2022

A taste of blood (1967)

 







Herschell Gordon Lewis n’étant pas un génie du rythme sauf lorsqu’il s’attarde sur les scènes gores, les presque deux heures de ce film paraissent bien longues. Les idées abordées sont pourtant originales tant concernant le personnage du vampire : ici un homme d’affaires que concernant la contamination de celui-ci : une liqueur de 1888 ressemblant à du sang livrée par colis. Mais c’est surtout son scénario, basé sur la vengeance de notre vampire contre les personnes qui ont fait du mal à Dracula par le passé, qui innove. Malheureusement cette adaptation du personnage de Bram Stoker à la sauce Herschell Gordon Lewis ne prend pas. Le film est bavard et mou. Il n’évite pas non plus le ridicule avec sa musique d’ascenseur, ses maquillages voyants, et certaines scènes comme l’hypnose avec la bague très kitch du vampire. Le film est plutôt pauvre en scènes gores en outre souvent mal filmées. Bref, il s’agit d’un film à voir éventuellement pour satisfaire sa curiosité cinématographique mais surtout pas pour se divertir ou ressentir une quelconque émotion. Sinon visuellement on est dans la lignée des films du réalisateur à savoir une photographie colorée très années 60 dont je suis plutôt friand.

Ma note : 4/10


jeudi 4 août 2022

Le prisonnier (1967)

 






D’un kitch absolu à la limite du psychédélique, cette série culte demeure unique en son genre encore aujourd'hui. Pour moi l’épisode pilote est l’un des meilleurs toutes séries confondues. Il pose magnifiquement les bases de la série. L’originalité du sujet enrichi d'idées loufoques, l’interprétation parfois hallucinée de Patrick McGoohan, les décors ad hoc, et la musique entraînante : tout y est. Il est seulement regrettable qu'en abusant du non-sens et des allégories absconses, la série ait fini par me perdre à l'image de son dernier épisode incompréhensible.

Ma note : 8/10