dimanche 20 octobre 2013
X-Men (2000)
samedi 19 octobre 2013
Planète terreur (2007)
mardi 15 octobre 2013
Outland (1981)
Ma note : 5/10
Phantom of the Paradise (1974)
mercredi 2 octobre 2013
Gremlins 2 (1990)
Avec cette suite, Joe Dante va au bout de son délire. Le film s’ouvre sur le générique des dessins animés de la Warner Bros avec Bugs Bunny et Daffy Duck. A un moment, les Gremlins interrompent le film pour faire des ombres chinoises avec leurs doigts crochus. Et c’est l‘ancienne star du catch, Hulk Hogan qui dans la salle de cinéma ordonnent aux monstres farceurs de reprendre la projection sous les applaudissements du public ! Ou encore cette mère de famille avec sa progéniture en pleurs qui s’exclame scandalisée « Ce film est une honte ! Il est pire que le premier ! ». Il y a aussi la critique virulente de ce présentateur, cassette VHS du premier Gremlins à la main... Donc, Billy a quitté son village pour travailler à New York dans une tour ultramoderne. C’est là que les Gremlins vont proliférer. Le lieu abrite le laboratoire d’un savant fou incarné par Christopher Lee, acteur célèbre pour ses rôles de Dracula au cinéma. En le choisissant, le réalisateur rend hommage au fantastique, genre qu’il aime tant. Les nombreux sérums et potions ingurgités par les Gremlins ont des conséquences étonnantes : un Gremlins intellectuel et volubile à lunettes, un Gremlins muni d’ailes façon gargouille (la scène géniale du ciment sur l‘église), un Gremlins exhibitionniste, un Gremlins Casanova, un Gremlins fantôme de l’opéra, un Gremlins araignée, un Gremlins femme fatale avec du rouge à lèvres à deux doigts de violer un humain, etc. Déguisé en cuistot, enfermé dans un micro-onde ou passé au broyeur à papier, un Gremlins reste méchant et moqueur jusqu’au bout. Joe Dante réunit tout ce petit monde dans un Muppet Show de folie. L’apothéose étant le spectacle final sur la chanson « New York, New York » qui va causer leur perte. Gizmo est toujours une petite peluche toute mignonne. Après avoir été humilié (sous la photocopieuse, ligoté aux rails d’un train électrique…), Gizmo se rebelle en se transformant en un « Rambo » miniature (bandeau et arc compris). Je n’ai jamais vu une telle quantité de marionnettes dans un film. Dans ce deuxième volet bourré de gags et d’inventivité, Joe Dante en parfait artisan besogneux, amoureux de fantastique à l’ancienne, se surpasse. Il en profite pour égratigner le modernisme et la course à la technologie. Sans se prendre au sérieux un instant, « Gremlins 2 » est un divertissement haut de gamme.
Ma note : 9/10
Gremlins (1984)
Gremlins commence comme un gentil conte de Noël. Le jeune Billy se voit offrir une petite boule de fourrure, mi-écureuil, mi-koala, au regard tendre prénommée Gizmo. Il s’agit d’un Mogwai, un animal venu de l’espace (?). Le pire peut arriver si on enfreint les règles : nul contact avec l’eau, lumières tamisées et jamais de repas après minuit. Un verre d’eau se renverse et c’est la catastrophe à savoir la naissance des Gremlins, des créatures diaboliques, farceuses et gloutonnes. Elles vont semer le désordre et la panique dans la petite ville tranquille de Billy. L’humour féroce vire à la satire de notre société. Selon moi, la seconde partie où le film côtoie l’horreur, sans jamais tomber dans le gore : public familial oblige, est la plus intéressante. Cependant, même là, ça manque un peu d’intensité, surtout comparé aux productions plus récentes. De plus, les créatures animatroniques ont assez mal vieilli. Dans certains plans elles semblent figées, insuffisamment ou maladroitement animées. Enfin, le personnage de Billy me paraît assez transparent, sans personnalité. Il n’en reste pas moins qu’avec ce film devenu culte, Joe Dante nous offre un beau cadeau de Noël. J’ai encore en tête la BO du film et l’affiche de l’époque assez mystérieuse (une boîte entrouverte laissant apparaître deux pattes en peluche).
Ma note : 7/10