Gremlins commence comme un gentil conte de Noël. Le jeune Billy se voit offrir une petite boule de fourrure, mi-écureuil, mi-koala, au regard tendre prénommée Gizmo. Il s’agit d’un Mogwai, un animal venu de l’espace (?). Le pire peut arriver si on enfreint les règles : nul contact avec l’eau, lumières tamisées et jamais de repas après minuit. Un verre d’eau se renverse et c’est la catastrophe à savoir la naissance des Gremlins, des créatures diaboliques, farceuses et gloutonnes. Elles vont semer le désordre et la panique dans la petite ville tranquille de Billy. L’humour féroce vire à la satire de notre société. Selon moi, la seconde partie où le film côtoie l’horreur, sans jamais tomber dans le gore : public familial oblige, est la plus intéressante. Cependant, même là, ça manque un peu d’intensité, surtout comparé aux productions plus récentes. De plus, les créatures animatroniques ont assez mal vieilli. Dans certains plans elles semblent figées, insuffisamment ou maladroitement animées. Enfin, le personnage de Billy me paraît assez transparent, sans personnalité. Il n’en reste pas moins qu’avec ce film devenu culte, Joe Dante nous offre un beau cadeau de Noël. J’ai encore en tête la BO du film et l’affiche de l’époque assez mystérieuse (une boîte entrouverte laissant apparaître deux pattes en peluche).
Ma note : 7/10