Au début des années 80, Steven Spielberg a ressuscité le film d’aventure exotique avec « Les aventuriers de l’Arche perdue ». Genre moribond que l’on pensait dépasser par les péripéties intergalactiques des « Star Wars ». Avec son professeur en archéologie aussi à l’aise dans une salle de classe que maniant le fouet et déjouant les pièges mortels, son scénario mêlant nazis et Arche d’alliance, son humour (la scène culte où un sabreur confirmé se fait descendre d'une seule balle par Indiana Jones, le petit singe faisant le salut nazi etc.), son exotisme (Pérou, Népal, Egypte), l’amour vache entre Harrison Ford et Karen Allen, le réalisateur rend hommage de la plus belle des façons, sans copiage éhonté, aux vieux films d’aventure.
Ma note : 8/10