Ce troisième volet des aventures d’Indiana Jones représente pour moi plus qu’un film. C’est aussi des heures de jeu vidéo sur mon ordinateur Amiga 500. Cette quête du Graal parsemée d’indices est absolument passionnante. Le réalisateur en profite pour approfondir le mythe de la saga (l’origine de la phobie d’Indy pour les reptiles, de son fouet, de son chapeau et même de son nom « Indiana »). Le souterrain rempli de rats sous la bibliothèque à Venise (avec un clin d’œil au premier film et son Arche d’alliance), les poursuites en hors-bord et à motos, le repaire des nazis dans le château, l’autographe d’Hitler à Berlin, le Zeppelin et la fuite en avion, le combat contre le tank allemand dans le désert, les épreuves mortelles pour accéder au Graal sont autant de moments forts. En plus d’affronter les nazis, Indy doit supporter son père. Sean Connery est irrésistible en paternel qui n’arrête pas de faire des remontrances à notre héros. Son humour pince-sans-rire, ses réflexions et ses gaffes font rire. Par exemple, lorsqu’il tire malencontreusement à la mitrailleuse sur la queue de son propre avion alors que le duo est attaqué par l'aviation ennemie. Le jovial Docteur Marcus Brody transformé en pseudo-aventurier alors qu’« il s’est déjà perdu dans son propre musée » et le Professeur Elsa Schneider, une belle autrichienne au double jeu, qui séduit les Jones père (!) et fils, apportent tous deux un plus non négligeable à ce grand film d’aventure.
Ma note : 9/10