mercredi 29 octobre 2014

Invasion (2007)

Invasion



Ce énième film d’invasion extraterrestre ne fait que remettre au goût du jour la série « Les Envahisseurs » ou le film « L’invasion des profanateurs de sépultures ». Cependant, j’ai retrouvé avec plaisir la toujours élégante Nicole Kidman. La relative lenteur du début du film fait craindre le pire. Le subterfuge pour échapper aux aliens en imitant leur rigidité paraît un peu ridicule mais on s’y fait. De même, les plans gore sur les transformations entre deux scènes classiques surprennent. Malgré un scénario téléphoné, de grosses ficelles, un côté tape-à-l’œil, la froideur exagérée des contaminés, la rapidité de l’invasion, je me suis laissé prendre par la paranoïa ambiante. En encrant son film dans les années 2000, le réalisateur sème le doute dans la volonté de résistance de l’héroïne. En effet, les envahisseurs font miroiter un monde sans violence, sans meurtre et sans guerre (l’intervention américaine en Irak est pointée du doigt à travers des flashs d’actualité). Plus spectaculaire, la seconde moitié d’« Invasion » rappelle les meilleurs films de zombies (lutter contre l’endormissement dans des lieux dévastés et à l’abandon, la mère et le fils fuyant une horde d’envahisseurs etc.). Dans l’ensemble, j’ai bien aimé ce film au final assez flippant.

Ma note : 8/10

jeudi 2 octobre 2014

La dernière vague (1977)

La Derniere Vague

Avant de partir réaliser ses films aux USA (« Witness », « Le cercle des poètes disparus », « The Truman Show », « Master and Commander »…), l’australien Peter Weir a commencé sa carrière dans son pays d’origine en signant, entre autres, « La dernière vague ». Il y a une trentaine d’années, ce thriller fantastique m’avait profondément ennuyé. Je viens de le revoir à l’occasion de sa rediffusion sur la chaîne Arte. La qualité de l’interprétation (Richard Chamberlain, acteur aujourd’hui oublié, entouré de vrais aborigènes d’Australie), l’originalité du scénario (meurtre sur fond de rêves prémonitoires et de légendes locales annonciatrices d’apocalypse), les phénomènes météorologiques inquiétants (orage sous un ciel bleu, grêlons énormes en plein désert, pluie noire…), les sons gutturaux signes avant-coureurs de magie aborigène et les visions (comme celle de l’avocat dans sa voiture, l’eau débordant de son autoradio, qui voit les habitants de la ville de Sydney submergés par l’élément liquide) ne suffisent pas à faire oublier l’absence totale de rythme et les dialogues insipides (problème de doublage ?). Le résultat est soporifique au possible.

Ma note : 2/10