jeudi 24 septembre 2015

La nuit au musée 2 (2009)

La Nuit au musée 2

J’ai été agréablement surpris par cette suite. Notre gardien de musée et la pionnière de l’aviation des années 20 forment un duo attachant. C’est aussi plus de personnages et d’œuvres historiques rendus à la vie qui se succèdent sans temps morts. Les quelques points noirs de ce film familial : l’histoire un peu crétine, le méchant pharaon risible, Alain Chabat et Owen Wilson agaçants respectivement en Napoléon et en cowboy miniature, sont largement compensés par d’excellentes idées : les tableaux vivants, la photo en noir et blanc de l’armistice dans laquelle le héros oublie son téléphone portable, « Le Penseur » de Rodin, les angelots, la statue géante d’Abraham Lincoln, Al Capone et sa bande en noir et blanc, etc. A la fin, la solution trouvée au problème du musée est amusante. 

Ma note : 7/10

samedi 12 septembre 2015

Blindness (2008)

Blindness

Ce film m’a laissé une impression désagréable malgré son contexte apocalyptique original. La réflexion sur la fragilité de notre société y est intéressante. Hélas, à l’image des aveugles, le film tourne en rond. La presque totalité de « Blindness » se déroule dans une zone de quarantaine au milieu de corps nus, de la saleté, de l’urine, de la merde... L’atmosphère sordide, les scènes cruelles et avilissantes (les exécutions sommaires, l’enterrement par les non-voyants de leurs morts, la guerre entre dortoirs, l’esclavage sexuel entre aveugles dominants et dominés…) rendent ce film particulièrement déprimant. Le fait que les contaminés soient livrés à eux-mêmes dès le départ est assez invraisemblable. La suite est prévisible, excepté une scène d’adultère dans laquelle un mari non-voyant fait l’amour avec une aveugle avant d’être surpris par son épouse voyante. A noter quelques pointes de cynisme comme lorsqu’un aveugle demande à un auditoire de non-voyants : « Que ceux qui sont pour lèvent le bras » (pas facile de compter…). Les plans bizarres à base de tâches blanches et d’images floues sont de circonstance mais peu esthétiques. J’ai parfois ressenti comme un manque de moyens. On respire seulement vers la fin lorsque les aveugles s’échappent de leur prison. La ville livrée aux groupes errants de non-voyants, les magasins pillés, un corps mangé par des chiens, rappellent les films de zombies. Plus étonnant, il y a ce Christ et ces Saints dans une église dont on a bandé les yeux. Enfin, grosse déception, le film se termine brutalement sans répondre à nos questions.

Ma note : 5/10