mercredi 14 décembre 2016

Gravity (2013)

Gravity


La musique légèrement envahissante, George Clooney goguenard, Sandra Bullock lymphatique, l'action passablement redondante, les scènes spectaculaires pas toujours crédibles ont un peu freiné mon immersion dans l'espace. Néanmoins, ce survival spatial surfait offre de belles vues de la Terre et quelques moments d'émotion. Mais des extraterrestres auraient été bienvenus pour pimenter le tout.

Ma note : 6/10

samedi 12 novembre 2016

Ouija : les origines (2016)

Ouija : les origines

Ce film met des plombes à démarrer. Les trop rares moments où l'on sursaute sont gâchés car systématiquement suivis de bavardages inutiles. Je n'ai pas trop compris la fin... et je m'en fiche.

Ma note : 2/10

Divergente (2014)

Divergente

Ce film d'anticipation destiné aux adolescents fait preuve d'un manque de moyens évident (merci les entrepôts désaffectés). Tout ici est fait pour brosser le public visé dans le sens du poil (l'importance pour les jeunes d'appartenir à un groupe, la relation amoureuse mièvre). Je me suis donc senti peu concerné par les préoccupations des protagonistes. Mais j'admets ne pas m'être ennuyé.

Ma note : 5/10

X-Men : Days of Future Past (2014)

X-Men: Days of Future Past

Cette suite aussi intelligente que spectaculaire (comme la fantastique scène avec Quicksilver qui suspend le temps) renouvelle avec bonheur la franchise. C'est un réel plaisir de découvrir nos mutants plus jeunes dans les années 70. Le scénario malin (à la "Terminator") est complexe mais tout à fait compréhensible. Ce film approfondit les relations entre les personnages et répond à certaines interrogations. Il devient ainsi indispensable à la série.

Ma note : 8/10

Snowpiercer, le Transperceneige (2013)

Snowpiercer, Le Transperceneige

Le début de ce film post-apocalyptique ne m'a pas emballé. La faute à une photographie assez laide et des personnages sans relief. Mais en quittant le wagon de queue le film gagne en qualité. La touche de folie typiquement asiatique donne des couleurs à l'ensemble (les méchants déjantés, la violence exacerbée, les ralentis, etc.). Les bonnes idées se succèdent (le wagon-aquarium, l'institutrice et sa classe fanatisées...) jusqu'à la dernière image très belle.

Ma note : 8/10

Man of Steel (2013)

Man of Steel

Dans leur volonté de rendre la franchise plus crédible et sombre, à l'image de Christopher Nolan avec ses "Batman", les producteurs et le réalisateur ont enlevé toute fantaisie au film. Mais malgré les passages ennuyeux et sans surprise, la débauche d'effets spéciaux (surtout au début sur Krypton et à la fin contre les méchants) mérite le détour. Côté interprétation, Russell Crowe est le seul à tirer son épingle du jeu.

Ma note : 6/10

dimanche 23 octobre 2016

Le Labyrinthe de Pan (2006)


Le Labyrinthe de Pan

Le Fantastique espagnol est à la mode ces temps-ci. "Le Labyrinthe de Pan" en est le plus beau représentant. Le contraste, entre la triste réalité représentée par la guerre civile espagnole (rarement évoquée au cinéma depuis le film "Pour qui sonne le glas" de 1943) et l'univers fantasmagorique vu par une enfant (les légendes et contes, ici assez sombres), est saisissant. Tous les comédiens sont excellents, surtout Sergi López, génial en officier franquiste sans pitié.

Ma note : 9/10

vendredi 21 octobre 2016

R.I.P.D. Brigade Fantôme (2013)

R.I.P.D. Brigade Fantôme

Je me suis bien marré en regardant ce film hybride qui se situe quelque part entre "Men in Black" et "S.O.S. Fantômes". On ne peut pas parler de plagiat car il y a plein d'idées rigolotes (l'aspect physique totalement décalé des deux flics aux yeux des vivants, la police des morts calquée sur celle des vivants, etc.). Jeff Bridges est parfait en flic bourru et gouailleur. Ryan Reynolds est en retrait comme d'habitude. Alors que Mary-Louise Parker et Kevin Bacon sont convaincants dans leurs rôles respectifs. Cependant, les monstres idiots et l'enquête fantastico-policière foutraque tempèrent quelque peu mon enthousiasme.

Ma note : 7/10

mercredi 19 octobre 2016

L'Antéchrist (1974)

L'Antéchrist

Avec sa bondieuserie écœurante, ses acteurs à côté de la plaque, son absence de recul et d'humour, ses effets spéciaux outranciers et ridicules (même pour l'époque), sa réalisation mollassonne, sa musique stridente insupportable, tout est à jeter aux oubliettes dans cet énième film d'horreur des années 70, à part peut-être son soupçon de culot dans le mauvais goût.

Ma note : 2/10

Noé (2014)

Noé

Si les choix artistiques du réalisateur sont discutables (le look des anges déchus, le rendu visuel du jardin d'Éden, les humains tout droit sortis de "Game of thrones"...), et son approche du sujet un peu scolaire (la Genèse pour les nuls) ; la grande question que pose le film : "le monde serait-il meilleur sans les Hommes ?" est intéressante. Le passage dans l'Arche où Noé vire intégriste en cherchant à éliminer toute descendance humaine est de loin mon préféré. Par contre, la fin est sans surprise. Russell Crowe est véritablement habité par son personnage. Sa compagne et le méchant du film sont convaincants, les enfants de Noé beaucoup moins.

Ma note : 7/10

Elysium (2013)

Elysium

Comment ne pas penser au problème des migrants en regardant ce film ? Le réalisateur extrapole de brillante façon l'actualité. L'Europe actuelle a des relents d'Elysium. Avec son style proche du documentaire, son attirance pour la saleté et son goût pour le bricolage des corps (les exosquelettes), Neill Blomkamp filme un futur des plus effrayant et tellement réaliste. Les interprètes sont crédibles, notamment Matt Damon en humaniste involontaire et Jodie Foster en défenseur des privilèges.

Ma note : 9/10

Mamá (2013)

Mamá

Si les personnages manquent de relief et ne sont pas particulièrement attachants ; la créature numérisée est très effrayante. Enfin, jusqu'à la dernière partie du film où elle finit par nous émouvoir. Ce qui est surprenant et intéressant pour un film d'horreur.

Ma note : 7/10

dimanche 10 juillet 2016

Doom (2005)

Doom

Avec son scénario rachitique, ses personnages transparents et caricaturaux, la laideur de son environnement et sa musique tonitruante, "Doom" est une adaptation cinématographique fatigante et paresseuse du jeu vidéo. Elle réunit tous les clichés des films d'action bourrins et bas de plafond. Pourtant, à grand renfort d'effets gore, un semblant de tension finit par s'installer. Mais couloir après couloir, le film se répète interminablement. Le spectateur n'attend qu'une chose : le générique de fin. A un moment, en guise de clin d'œil au jeu vidéo, le film montre des séquences de tirs en vue subjective plus destinées aux amateurs de FPS (First Person Shooter) qu'aux cinéphiles.

Ma note : 3/10

World War Z (2013)

World War Z

Depuis quelques années, les réalisateurs cherchent à renouveler les films de zombies. "World War Z" mélange morts-vivants (ou plutôt personnes atteintes du virus de la rage façon "28 semaines plus tard"), film catastrophe à grande échelle et film de guerre. J'ai beaucoup aimé le début du film qui commence par une scène de vie quotidienne en famille interrompue brutalement par la panique dans les embouteillages et la fuite sous l'éclairage agressif d'un immeuble. Ici, le spectaculaire (l'avion dépressurisé éjectant des contaminés dans le vide...) est privilégié au sang, à la chair et aux tripes. Les zombies ne sont pas toujours très visibles car représentés sous forme de vagues déferlantes comme lors de l'escalade du mur en Israël. A ce propos, il est honteux que les scènes d'Israël fassent l'amalgame entre zombies et palestiniens. Sinon, le film réserve quelques tête-à-tête flippants avec des contaminés les corps pris de convulsions, les dents claquantes, les veines apparentes, et... sensibles aux bruits (mon passage préféré dans le laboratoire de recherche...). La parade pour stopper le fléau est bien trouvée (pas un remède mais un moyen de camouflage). Il est juste regrettable que l'on ne puisse pas s'identifier au personnage principal.  En effet, Brad Pitt. n'incarne pas un citoyen lambda mais un ancien enquêteur de l'ONU, rien de moins ! On se croirait dans "Independence Day" lorsque le président des USA en personne joue les héros !

Ma note : 8/10

samedi 4 juin 2016

Warcraft : le commencement (2016)

Warcraft : Le commencement

Alors que j'avais mis un certain temps pour entrer dans le "Seigneur des anneaux", là, j'étais en pilotage automatique. Le film va droit au but. Il est concis, sans scènes d'explications ni bavardages inutiles. Du coup, les dialogues sont succincts. Moi, ça me va. Ignorant tout du jeu vidéo, je ne vais pas jouer les puristes. Le sujet est intemporel, le scénario limpide (amour et traîtrise entre belligérants, ici d'espèces différentes). Visuellement, le rendu des images de synthèse, omniprésentes dans le film, est magnifique, mixte d'"Avatar" et du "Seigneur des anneaux". Pour une fois, la clarté de la photographie permet d'admirer les effets spéciaux. La bonne surprise vient de l'émotion que distille le film. Même les monstres ont des sentiments. Comment ne pas craquer pour le couple d'orcs (et leur bébé tout mignon) tiraillé entre leurs semblables et les humains ? Durotan et Garona sont émouvants, et même sexy pour cette dernière (bravo la motion capture). Si les comédiens sont inconnus pour moi et pas des plus charismatiques, j'ai fini par m'intéresser à eux au fil du film. Enfin cerise sur le gâteau, la BO puissante reste en tête bien après la projection. Je rassure les personnes effrayées par les sagas ; ce premier film peut se suffire à lui-même. Bien sûr, il est réservé aux amateurs d'univers fantastiques. Les autres peuvent passer leur chemin. Vivement la suite !

Ma note : 9/10

Le dernier pub avant la fin du monde (2013)

Le Dernier pub avant la fin du monde

Il est vrai que Simon Pegg et Nick Frost nous ont déjà habitués au mélange des genres par le passé ; mais là, le film ne se dévoile qu'au bout d'une cinquantaine de minutes ! La tournée des premiers pubs s'avère redondante et peu passionnante. De plus, l'immaturité du personnage incarné par l'acteur Simon Pegg devient vite soûlante (c'est le cas de le dire !) ; même si ses réparties sont parfois drôles (l'urine des nuages en parlant avec dégoût de l'eau...). Soudain, pour mon plus grand plaisir, le film bascule dans la SF, du genre invasion sournoise d'extraterrestres, lors d'une scène horrifico-burlesque dans des toilettes. Mais ici, l'objectif des extraterrestres est plus complexe que dans les productions similaires. J'ai presque éprouvé de l'empathie pour eux. En effet, sans ces aliens pas de technologie, nous n'en serions encore qu'au Moyen Âge. Pour autant, le film n'abandonne pas son côté potache, ce qui en exaspérera plus d'un. La fin, dans le dernier pub, pas très valorisante pour le genre humain et délicieusement irrévérencieuse, vaut vraiment le coup d'œil.

Ma note : 7/10

jeudi 19 mai 2016

Resident Evil (2002)

Resident Evil

Voici donc le premier film de la franchise la plus détestée du cinéma ! Moi, à partir du moment où des zombies entrent en scène ; j'ai les jetons. Le film commence fort avec la catastrophe bactériologique dont les employés du conglomérat Umbrella Corporation sont les premières victimes. Après, le scénario se complique avec le réveil de l'héroïne (Milla Jovovich en minijupe...). C'est que le film veut coller au célèbre jeu vidéo d'origine quitte à perdre en cohérence (le laboratoire souterrain, le manoir, les codes d'accès, les dobermans, etc.). Si le film n'est pas toujours réussi (interprétation manquant de relief, zombies pas des plus convaincants, flash-back débouchant sur des révélations un peu foireuses) ; le spectacle est souvent jouissif. Ainsi, la scène des rayons lasers est impressionnante et n'est pas sans rappeler le film "Cube". Les scènes gore avec leurs flots de morts-vivants (dont une meute de dobermans zombies !), l'affreux monstre en images de synthèse, et plein d'autres joyeusetés, se regardent sans déplaisir, le tout dans des décors high-tech glaçants. Et la fin promet pour la suite, qui selon moi reste le meilleur film de la série.

Ma note : 7/10

vendredi 6 mai 2016

L'homme qui valait trois millards (1973)

L’Homme qui valait 3 milliards

C'est peut-être ma première série TV. Gamin, j'adorais suivre les exploits physiques de Steve Austin. Les effets rudimentaires (ralentis, gros plans sur un œil ou sur une oreille) utilisés pour donner l'illusion de la puissance surhumaine du héros suffisaient à mon bonheur. Dommage que les missions confiées par Oscar ne soient pas toujours du même niveau. Le pendant féminin de cette série, "Super Jaimie", m'intéressait moins car c'était une fille...

Ma note : 8/10

jeudi 5 mai 2016

Zoo (2015)

Zoo

Cette série souffre de lacunes à tous les niveaux. Les comédiens manquent de charisme. Pas un seul ne sort du lot. Les scènes avec les animaux frisent parfois le ridicule, comme ces deux crocodiles et cette poignée de félins censés représenter une invasion animale. Mais il arrive que cela fonctionne, comme au début avec les tigres dans la savane. Le gros défaut reste le scénario chaotique qui semble avoir été écrit au petit bonheur. Certaines pistes sont abandonnées avant que l'histoire ne change totalement de direction... Et la dernière image nous laisse sur notre faim !

Ma note : 4/10

Il était une fois... l'Espace (1982)

Il était une fois... L'Espace

Cette série n'a pas la vocation instructive des autres "Il était une fois..." mais reste très divertissante en surfant sur la mode du space opera.

Ma note : 8/10

Buck Rogers au XXVᵉ siècle (1979)

Buck Rogers

Dans le domaine de la SF, cette série n'a rien à envier aux productions cinématographiques de l'époque tant pour ses idées que pour ses effets spéciaux. Elle se distingue surtout par son humour notamment lorsque le capitaine William Buck Rogers tente de faire partager les plaisirs disparus du XXème siècle à son entourage incrédule du XXVème siècle (les films, la cuisine, le vin, les plantes, etc.) mais aussi avec ses expressions imagées parfois salaces d’un autre temps devenues incompréhensibles pour les terriens du futur. Sinon, parmi les nombreuses jolies filles en combinaisons moulantes qui croisent la route du héros, j'ai personnellement un faible pour la superbe Erin Gray alias le Colonel Wilma Deering... 


Ma note : 9/10

Capitaine Flam (1978)

Capitaine Flam

A l'époque, je n'étais ni "Albator" ni "Goldorak" mais "Capitaine Flam". J'adorais la chanson française du générique. Les aventures spatiales avec ses personnages humains ou non me faisaient rêver. J'avais un faible pour l'amie du héros, la sexy Johann Landore dans sa combinaison rouge...

Ma note : 8/10

Ulysse 31 (1981)

Ulysse 31

Dessin animé qui transpose l'histoire de l’Odyssée et les personnages de la mythologie grecque au 31ème siècle, avec pour résultat, un space opera des plus originaux.

Ma note : 8/10

dimanche 24 avril 2016

After Earth (2013)

After Earth

Dans ce film de SF, les images de notre Terre livrée à elle-même depuis mille ans sont magnifiques. Elles contrastent avec les étonnants gadgets high-tech dont se servent les protagonistes pour survivre. Les flash-back récurrents et la morale sur la peur face au danger m'ont ému. Dommage que l'attitude de Will Smith soit aussi martiale. Ça en devient même ridicule vis-à-vis de son fils. Sinon, c'est un peu difficile de rentrer dans l'histoire. L'absence de surprise lors du dénouement est assez inhabituelle chez Night Shyamalan. Même s'il s'agit d'une œuvre mineure du réalisateur ; elle ne méritait pas autant de haine de la part des critiques.

Ma note : 6/10

iZombie (2015)

iZombie

Fini les zombies à papa, ici le fléau trouve son origine dans une boisson énergétique, et notre héroïne-zombie aide la police à résoudre des enquêtes criminelles en mangeant le cerveau des victimes ! Le générique style manga sur fond de musique rock donne le ton. L'héroïne est éminemment sympathique malgré son état. Les énigmes policières sont résolument modernes comme ce meurtrier caché derrière l'avatar d'un jeu vidéo. Si parfois les problèmes sentimentaux prennent le pas sur la trame horrifique, public adolescent oblige ; certaines scènes peu ragoûtantes nous rappellent qu'on est pas chez les Bisounours, comme ce jeune homme accroché à un porte-manteau par le crâne, ou les cadavres et autres morceaux humains qui jalonnent la série. Le mélange improbable des genres horreur/policier/sentimental fonctionne plutôt bien.

Ma note : 7/10

vendredi 22 avril 2016

Cosmos 1999 (1975)



C'est LA série TV de SF de mon enfance, loin devant sa grande sœur "Star Trek". A l'époque, certains épisodes me faisaient peur. Près de quarante ans après, j'ai toujours le thème musical en tête ainsi que chaque personnage avec sa spécialité ; malgré la relative froideur qu'ils dégagent et leur manque total d'humour. J'adorais les décors kitsch et les costumes genre pyjama (déjà passés de mode à l'époque). L'atmosphère confinée et oppressante de cette base lunaire à la dérive dans l'espace faisait oublier la faiblesse scénaristique des épisodes. Les bavardages scientifiques des protagonistes ne m'ont jamais ennuyé. Il ne se passait pas forcément grand-chose à l'écran mais j'étais comme hypnotisé par l'ambiance.

Ma note : 8/10

L'incroyable Hulk (1977)

L'Incroyable Hulk

Si Lou Ferrigno incarne un Hulk beaucoup moins impressionnant que celui des BD et des films Marvel ; Bill Bixby en Dr. Banner est tout en émotion et humanité.

Ma note : 8/10

mercredi 6 avril 2016

Resident Evil : Apocalypse (2004)

Resident Evil : Apocalypse

Cette suite est importante puisqu'elle raconte les évènements de Raccoon City, souvent mentionnés dans les jeux vidéo et les séries de mangas éponymes. Malgré ses incohérences, son interprétation défaillante et ses effets spectaculaires énormes involontairement comiques, ce film est un concentré de plaisir primaire. Les scènes d'horreur parfois étonnantes (un prêtre qui nourrit sa sœur zombie, des enfants d'une école transformés en morts-vivants, etc.), les héroïnes sexy façon Tomb Raider, forment un curieux mais explosif mélange dans le contexte high-tech du film (le conglomérat sans scrupules Umbrella Corporation et sa technologie futuriste). Toutes les expérimentations pour créer des armes biologiques, les mutations et autres virus, qui dépassent le cadre d'un simple film de zombies, finissent par faire froid dans le dos, malgré le traitement ludique du sujet.

Ma note : 7/10


mardi 29 mars 2016

Le secret de la pyramide (1986)

Le Secret de la pyramide

Dans ce film, on découvre le mythique détective privé et son fidèle associé encore adolescents. Les jeunes acteurs incarnent parfaitement ces personnages tels que l'on pouvait les imaginer jeunes. Les accessoires (la casquette, la redingote, la pipe...), les expressions, le premier (et dernier) amour, les amis et ennemis du  personnage imaginé par Conan Doyle font leurs premières apparitions. Les héros sont ici confrontés à une aventure plus fantastique que policière. Bien qu'abracadabrantesque, elle offre moult effets spéciaux, pour certains inédits à l'époque, comme un vitrail vivant en images de synthèse. Certaines scènes sont totalement délirantes telle l'hallucination de Watson qui se voit attaquer par de la nourriture dans le cimetière de Londres ! Malgré une énigme bizarre, c'est un film à redécouvrir.

Ma note : 8/10

Resident Evil : Afterlife 3D (2010)

Resident Evil : Afterlife 3D

On a tous nos petits plaisirs coupables. Oui, c'est du grand n'importe quoi ce film. Oui, les tentatives de rapprocher cet épisode aux autres films de la série et de coller à la franchise des jeux vidéo frisent le ridicule. Mais les scènes d'action et les effets spéciaux improbables m'ont amusé.

Ma note : 6/10

Resident Evil : Extinction (2007)

Resident Evil : Extinction

Malgré ses défauts (interprétation, scénario), ce mixte des films de zombies et de Mad Max est divertissant. Et la série garde sa spécificité face à la concurrence, à savoir l'horreur high-tech.

Ma note : 7/10

vendredi 26 février 2016

Trepalium (2016)

Trepalium

La bonne surprise vient du monde des actifs, glacial, aux décors épurés (proche du film « Bienvenue à Gattaca »). Le jeu sobre voire mécanique des travailleurs est à l’image de leur vie. J’aime l’idée qu’il n’y a pas de paradis. Car si les actifs ont accès à tout, ils n’en profitent pas tant ils sont chronométrés, stressés (peur du licenciement synonyme de transfert dans la zone… ou de suicide). Avec ou sans travail les individus sont malheureux pour des raisons opposées. La série passe heureusement plus vite sur le monde moins intéressant des non-actifs. Les gamins et les activistes ne sont pas bons acteurs. C’est surtout le sort, pas si enviable que ça, des zonards employés-solidaires qui m’a passionné. Les choix cornéliens auxquels sont confrontés les principaux protagonistes font réfléchir. Les manipulations gouvernementales sont abjectes. Sinon, la réalisation volontairement austère relève plus d'un choix artistique que d'un manque de moyens. Bref, voilà une série d'anticipation qui invite à la réflexion sur la place du travail chez l'Homme.

Ma note : 7/10

Boulevard de la mort (2007)

Boulevard de la mort - un film Grindhouse

Pour moi, ce film est décevant pour un Tarantino. Mais cela n'en reste pas moins un bon film. C'est dire tout le bien que je pense du réalisateur. Car une fois de plus, on y retrouve le savoir-faire du bonhomme. Quentin Tarantino rend ici hommage à un certain cinéma des seventies avec des accidents, des courses-poursuites, et un Kurt Russell en ancien cascadeur psychopathe, le tout sur fond de BO entraînante. Le problème est que dans ce film les bavardages incessants entre filles (pas si sexy que ça) ne sont pas particulièrement intéressants. Ainsi, la très longue scène du bar finit par lasser. C'est vrai que les films de Tarantino sont bavards. Mais dans ses autres réalisations, les dialogues virils sont toujours captivants. Heureusement, outre les qualités formelles propres au réalisateur, « Boulevard de la mort » offre une bonne dose de scènes divertissantes. 

Ma note : 7/10

Psychose (1960)

Psychose

Le début du film est classique mais non dénué de suspense (le vol, la fuite). Puis on glisse dans l'horreur : la maison de style baroque, une main sanglante, un rideau qui tombe, le sang qui coule...
Ce fils qui s'identifie à sa mère, prend sa voix, ses habits, entretient son squelette assis dans un fauteuil à bascule, et qui se libère de l'emprise maternelle par le meurtre en assassinant sauvagement les femmes qui l'attirent est inoubliable.

Ma note : 10/10

samedi 13 février 2016

Deadpool (2016)

Deadpool

Un super-héros immature et vulgaire (du genre après une bagarre : « Ce soir c’est branlette ! »), ça change des justiciers Marvel  fréquentables. Le film est dynamique grâce à l’alternance bien dosée entre scènes d’action et flash-back explicatifs mouvementés. Il est regrettable que le scénario soit aussi faiblard (une simple histoire de vengeance personnelle). De plus, si notre super-héros s’adresse fréquemment à la caméra (donc aux spectateurs), pratique l’autocritique (en signalant deux X-Men seulement de présents dans le film à cause du budget !), multiplie les clins d’œil cinématographiques irrévérencieux entre deux blagues vaseuses (« Taken », « X-Men », « Star Wars », etc.) ; la réalisation, elle, n’a rien de délirante, à l’exception des images figées et des ralentis au milieu des scènes d'action.

Ma note : 6/10

jeudi 21 janvier 2016

Porco Rosso (1995)

Porco Rosso

Décidément, j’ai du mal avec Miyazaki. Chez les Japonais, le fantastique se passe souvent d’explications. C’est un peu déstabilisant pour nous autres occidentaux. Cependant, « Porco Rosso » s’avère moins métaphorique et donc plus accessible. Pour une fois, le merveilleux est assez ténu (l’apparence du héros suite à un envoûtement) ; mais paraît encore plus incongru car les autres personnages et les décors sont réalistes (l’Italie des années 1920). Néanmoins, je ne suis pas resté insensible au côté romanesque, poétique et farfelu de ce dessin animé. De plus, la passion de Miyazaki pour l’aviation est communicative. Mais le dénouement m’a laissé sur ma faim. Et je ne suis pas certain d’avoir compris la morale, s’il y en a une…

Ma note : 5/10

Le château ambulant (2005)

Le Château ambulant

Conte visuellement de toute beauté mélangeant jolis dessins épurés à d'autres plus détaillés (comme le château ambulant) dans un univers d'une grande richesse (à la fois ancien et futuriste), auquel je n'ai rien compris !!!

Ma note : 3/10