jeudi 2 novembre 2017

Le voleur de Bagdad (1940)

Le Voleur de Bagdad

Les idées extraordinaires et les couleurs éclatantes peinent à masquer l'impression de bricolage que dégage ce film aujourd'hui avec ses incrustations grossières et ses figurines suspendues censées voler. Le sommet de la ringardise est atteint avec l'oreille géante en plastique du génie. Dans ces conditions, il est difficile d'y croire et de dépasser le stade de la simple curiosité cinématographique.

Ma note : 5/10

Une question de vie ou de mort (1946)

Une question de vie ou de mort

Ce vieux film est réservé aux cinéphiles curieux de nature. Pour le spectateur lambda, il reste la belle photographie en Technicolor et quelques effets spéciaux au charme désuet (le contraste entre la vie sur Terre en couleur et le paradis en noir et blanc, les personnages figés lorsque le temps s'arrête...). Mais la naïveté de la relation amoureuse entre les deux principaux protagonistes, la représentation caricaturale du paradis (et de l'Univers) m'ont horripilé. Sans oublier le message lourdingue sur la rivalité américano-britannique née de l'indépendance des États-Unis dont je me fiche éperdument en tant que français.

Ma note : 4/10

mercredi 27 septembre 2017

Ça (2017)

Ça

Version divertissante plutôt fidèle de l'œuvre de Stephen King, « Ça » n'est pas le film édulcoré que l'on pouvait craindre. Au contraire, les scènes grand-guignolesques et les plans gore se succèdent, un peu mécaniquement il est vrai. Les amateurs d'horreur apprécieront ; le quota de sang est largement atteint. Personnellement, j'aurais aimé un peu plus de profondeur et d'émotion. La nostalgie qui se dégage du livre sera peut-être présente dans la suite annoncée. Sinon, tout est assez prévisible mais efficace. La réalisation et l'interprétation sont convenables. Je pense que la jeune et jolie Sophia Lillis a de l'avenir dans le métier.

Ma note : 7/10

dimanche 3 septembre 2017

Les aventures fantastiques du baron Münchhausen (1944)

Les Aventures fantastiques du baron Munchausen

Version restaurée de qualité, décors somptueux, effets spéciaux audacieux pour l'époque qui pour certains étonnent encore, photographie colorée en Agfacolor loin de celle trop sombre des films actuels, passages surréalistes et parfois... grivois !, twist final prévisible mais émouvant, bref, ce film est une curiosité à voir. Cependant, les péripéties poético-délirantes du fantasque baron (jusque sur la lune en montgolfière !) sont entrecoupées de scènes pas toujours intéressantes (bavardages, mondanités...). Le rythme s'en ressent par moments.
Ma note : 6/10

mardi 8 août 2017

Valérian et la cité des mille planètes (2017)

Valérian et la Cité des mille planètes

Ce pur film de SF est vraiment étonnant, bourré d'effets spéciaux mais aussi d'idées neuves (au début avec la ville d'une dimension parallèle invisible dans le désert qui n'apparaît aux touristes que lorsqu'ils chaussent des lunettes spéciales, la créature polymorphe incarnée par la chanteuse Rihanna malheureusement trop vite sacrifiée, etc.) parfois recyclées (« Star Wars » et « Avatar »). Mais en dénonçant le racisme, la guerre voire un génocide, et en véhiculant un message pacifique, l'histoire est solide. Certains spectateurs à l’esprit cartésien pourront être rebutés par sa relative complexité même si tout finit par s’expliquer. Dès le générique, j'ai bien aimé la communauté de formes de vie intelligentes venues au fil du temps des quatre coins de l'Univers créer une immense cité à partir de la station spatiale internationale en orbite autour de la Terre. Cependant, si Luc Besson ne flattait pas comme d'habitude les adolescents avec ses héros trop jeunes à mon goût et leurs réactions puériles ; nous serions en présence d'un chef-d'œuvre du space opera. Évidemment, les personnes allergiques à la SF sont priées d'aller voir ailleurs.


Ma note : 8/10

Les Minions (2015)

The Minions

Le temps d'un film, l'humour régressif des Minions n'est pas désagréable. Evidemment, ces personnages en forme de Tic Tac sont des plus rudimentaires. Mais leurs gesticulations, leur curieux langage maintiennent notre attention tout le long du film même pour nous les adultes. Les enfants eux sont aux anges ! Dommage que le scénario ne tienne pas ses promesses après un début vraiment hilarant (les Minions dans l'Histoire, de la Préhistoire à Napoléon en passant par l'ancienne Égypte avec la scène de la pyramide !). Par la suite, on sourit mais l'histoire est de plus en plus débile (ce n'est pas totalement péjoratif ici). Je n'ai pas vraiment adhéré au contexte de l'Angleterre de 1968 malgré les clins d’œil aux Beatles. Au final, voilà un divertissement inoffensif qui plaira à coup sûr aux plus jeunes.

Ma note : 6/10

Moi, moche et méchant 3 (2017)

Despicable Me 3

Film divertissant malgré (ou grâce à) l'hystérie ambiante, il est en effet impossible de s'ennuyer en dépit de l'hommage raté aux années 80 avec le méchant ridicule, du frère jumeau sorti de nulle part, et des intrigues secondaires faiblardes (la chasse à la licorne...).

Ma note : 6/10

Moi, moche et méchant 2 (2013)

Despicable Me 2

POUR : Les Minions crèvent enfin l’écran et sont à mourir de rire ; les relations difficiles de Gru avec les femmes ; sa collègue/amie agent secret rigolote ; les premiers émois de l’aînée des orphelines et le désir de la cadette d'avoir une maman ; l’histoire en toile de fond qui mêle espionnage et SF. CONTRE : Le contexte déjanté peut rebuter ; quelques passages enfantins pleins de bons sentiments. CONCLUSION : Bien plus fun et émouvant que le premier volet.

Ma note : 7/10

Moi, moche et méchant (2010)

Despicable Me

Techniquement, ce film en images de synthèse tient la route comparé à la concurrence. Mais je n'ai pas vraiment adhéré au scénario. Les personnages sont sans grand intérêt à l'exception des trois orphelines (surtout la plus petite). Je n'ai pas particulièrement l'esprit cartésien mais impossible, ici, de me concentrer devant tant d'invraisemblances et d'énormités. L'émotion pointe le bout de son nez vers la fin. Mais c'est un peu tard. 

Ma note : 5/10

La soupe aux choux (1981)

La Soupe aux choux

Il s’agit probablement du film le plus décrié dans la filmographie de Louis de Funès. Personnellement, je suis moins sévère envers cette comédie. Déjà, il ne faut pas voir dans « La soupe aux choux » un film de SF. Les effets spéciaux et les costumes de l'extraterrestre sont volontairement kitsch (les combinaisons flashy de Jacques Villeret, la soucoupe volante simpliste). Évidemment, on ne joue pas dans la même cour qu’un «  Rencontres du troisième type » de Steven Spielberg. En réalité, on doit considérer ce film comme une fable. C'est pourquoi les traits sont forcés (l’accent des deux paysans, leur mode de vie arriéré, leur sacro-saint pinard, les pets comme moyen de communication…). En filigrane, il est question de la crainte du changement, de la vieillesse et de la mort. Si l'humour manque de finesse ; la tendresse pointe par moments le bout de son nez. En refusant leur expropriation, Jean Carmet et Louis de Funès se retrouvent encerclés par un grillage au milieu d’un parc d’attraction tout neuf. La scène où les gens lancent des cacahuètes aux deux paysans ; comme ils le feraient à des singes dans un zoo ou à toute autre espèce en voie d'extinction ; est d’une grande tristesse. Il n’y a pas de place pour des fossiles dans la vie moderne. Heureusement, tel un conte de fées, la fin est optimiste. Plutôt que le suicide, les deux compères quittent cette Terre qui ne veut plus d’eux pour une autre planète. Tout en emmenant avec eux leurs petits plaisirs. Car mieux vaut les 5 à 10 ans qui leurs restent à vivre, ici dans leur hameau, que 200 ans sur une autre planète sans pinard ni soupe aux choux. En revanche, le retour de la femme ressuscitée et son adaptation rapide à la vie moderne ne m’ont pas convaincu. De plus, on voit bien là que Louis de Funès n’est pas à l’aise dans le registre de l’émotion. Mais dans ses rôles tout en énergie, à la fois comiques, colériques, autoritaires et grimaçants, il reste mon acteur français préféré, même dans ses derniers films.

Ma note : 6/10


lundi 24 juillet 2017

La planète au trésor, un nouvel univers (2002)

La Planète au trésor, un nouvel univers

Probablement l'un de mes films de pirates préférés, et c'est un... Disney ! Ce dessin animé s'inspire du roman « L’île au trésor » de Robert Louis Stevenson en transposant l'histoire dans l'espace. Et là, les studios Disney assurent. La chasse au trésor s’avère trépidante et passionnante. Les personnages, des extraterrestres pour la plupart, sont originaux comme Morphy la petite créature polymorphe rose. Mais surtout, le « méchant » est plus complexe qu'il n'y parait, chose rare chez Disney. Du coup, l'émotion est bien présente. Côté technique, la qualité des dessins et de l'animation permet d'embarquer sans difficulté dans cette aventure intergalactique. Bref, la laideur des dessins et la naïveté du long-métrage d'animation « Atlantide, l'empire perdu » ne sont plus qu'un mauvais souvenir.

Ma note : 8/10

vendredi 21 juillet 2017

Her (2014)

Her

« Her » est une histoire d'amour impossible formidablement bien construite, un univers poétique, sensible et touchant qui pointe du doigt la solitude que peut éprouver tout homme. Les gros plans sur Joaquin Phoenix, et la voix sensuelle, très légèrement rocailleuse, de Scarlett Johansson (film à écouter absolument en VO) sont bouleversants. Le contexte futuriste est discrètement représenté (esthétique épurée à tendance rétro) ; ce qui rend le film encore plus réaliste (les nouvelles technologies essentiellement vocales, le jeu vidéo sans manette dans le salon du personnage principal...). Ce film me rappelle un peu « Shame » sur le thème de l'addiction sexuelle avec le génial Michael Fassbender : même solitude, même mal-être, même ambiance froide et déshumanisée.

Ma note : 8/10

La belle au bois dormant (1959)

La Belle au bois dormant

Il s'agit d'un Walt Disney classique, hélas réservé exclusivement aux petites filles qui rêvent de princesses et de princes charmants. Pour les autres, il reste les jolis dessins rétro, et « Maléfique » la méchante sorcière. On a connu des dessins animés Disney plus fédérateurs.

Ma note : 7/10

samedi 24 juin 2017

Taram et le chaudron magique (1985)

Taram et le chaudron magique

Décrié par tout le monde (y compris ses créateurs), ce dessin animé est effectivement différent des autres Walt Disney (histoire d'heroic fantasy, pas de chansons...). Malgré un scénario qui cède à la facilité avec sa magie envahissante (les visions du cochon, l'épée magique, etc.) et le manque de charisme de ses personnages, j'ai trouvé ce dessin animé mouvementé regardable, ni bon ni mauvais. Son (unique) point fort reste le méchant ainsi que ceux qui l'entourent extrêmement effrayants, dignes des films d'horreur.

Ma note : 5/10

lundi 17 avril 2017

Les frissons de l'angoisse (1975)

Les Frissons de l'angoisse

Dario Argento est bien le maître du giallo, sorte de slasher amélioré. Après "L'oiseau au plumage de cristal", "Le chat à neuf queues", "Quatre mouches de velours gris" et avant "Ténèbres", il atteint là le sommet de son genre de prédilection. Plus que d'habitude, la réalisation est sublimée par des plans, une photographie, une musique et des bruitages extrêmement travaillés. Le scénario ingénieux, le suspense intenable, les scènes d'horreur brutales à peine atténuées par un zeste d'humour, et surtout la révélation finale magnifiquement amenée, rendent ce giallo indispensable.

Ma note : 9/10

mercredi 12 avril 2017

Super 8 (2011)

Super 8

"Super 8" est un vibrant hommage aux films des années 80 dans lesquels les gamins étaient plus futés que les adultes ("E.T. l'extra-terrestre", "Les Goonies", "Explorers", etc.), films souvent associés à Steven Spielberg. Grâce à ses jeunes interprètes épatants et la profondeur émotionnelle inattendue qui se dégage du film, "Super 8" devient même un modèle du genre. Cette déclaration d'amour du cinéma bis, fantastique et d'horreur ne souffre que d'un léger manque de suspense et de quelques explosions de trop.

Ma note : 8/10

dimanche 2 avril 2017

Blanche-Neige et les sept nains (1938)

Blanche-Neige et les sept nains

Tout d'abord, coup de chapeau à ce classique parmi les classiques qui ne fait pas ses 80 ans ! Les passages avec les animaux de la forêt demeurent très naïfs, ceux avec les nains drôles et ceux avec la sorcière toujours aussi effrayants. L'animation n'a pas à rougir de son âge. Par contre, si les décors et les nains sont bien dessinés, j'ai trouvé Blanche-Neige, le prince et la reine moins réussis. Mais surtout, le découpage de l'histoire m'a un peu gêné. Certaines scènes anecdotiques sont trop longues quoiqu'amusantes (la toilette des nains...) alors que d'autres primordiales sont trop courtes (le réveil de Blanche-Neige...). Enfin, l'image de la femme reste ici très conservatrice (le ménage, la lessive et la cuisine pour ses sept petits hommes...), époque oblige.

Ma note : 7/10

vendredi 31 mars 2017

Ghost in the Shell (2017)

Ghost In The Shell

Visuellement parlant, le film n'est pas très beau, excepté les rues asiatiques animées de gigantesques publicités en relief. Si les scènes d'action et les effets spéciaux sont bien présents, les personnages manquent de profondeur et le scénario de consistance. Même les origines réelles de l'héroïne s'avèrent désespérément banales. Scarlett Johansson est monolithique pendant tout le film mais c'est un peu le rôle qui veut ça. Juliette Binoche joue mal notamment dans les scènes dialoguées lors des révélations. C'est seulement à la fin que le film gagne en intérêt et dégage un semblant d'émotion. En tout cas, si vous n'aimez pas le genre cyberpunk, son univers froid et déshumanisé, passez votre chemin. Seuls les amateurs de mangas et de jeux vidéo peu exigeants peuvent regarder ce film.

Ma note : 5/10

mardi 28 mars 2017

La Belle et la Bête (1946)

La Belle et la bête

Ce film a marqué mon enfance... mais pas qu'en bien. A l'époque, j'étais littéralement effrayé par la Bête et les statues vivantes. Je viens de revoir une version restaurée du film. Malgré le poids des années, il conserve un charme certain, unique en son genre. Grâce à sa beauté visuelle (les décors, les costumes, les objets merveilleux, les effets spéciaux simples mais étonnants) magnifiée par une musique grandiloquente, la magie opère encore sur moi. Seul le jeu théâtral suranné des acteurs peut exaspérer selon l'état d'esprit du moment.

Ma note : 8/10

samedi 11 mars 2017

Split (2017)

Split

Voilà un film qui ne révèle tout son potentiel et toute sa richesse qu'à l'approche de son dénouement. Avant, il faut faire preuve de patience, surtout lors des scènes avec la psy. Petite remarque : pendant le générique de fin, j'ai trouvé le clin d'œil au film "Incassable" avec Bruce Willis déplacé ; même si dans celui-ci aussi, Night Shyamalan repousse et explore les limites du corps humain.

Ma note : 7/10

lundi 20 février 2017

La momie (1999)


La Momie

Ce film est à voir uniquement pour ses effets spéciaux (merci les images de synthèse) et le contexte de l'Égypte antique. En voulant ratisser large, "La momie" mélange maladroitement action, comédie et horreur. Les effets gore sont systématiquement désamorcés par l'humour puéril totalement déplacé des protagonistes. La photographie proprette du film et les acteurs qui en font des tonnes ne nous aident pas à croire à cette aventure. Ça crie, ça s'agite, on a l'impression d'être à la foire dans une attraction à sensations. Pour dépoussiérer efficacement le thème de la malédiction de la momie, il aurait fallu faire preuve de beaucoup plus de finesse.

Ma note : 5/10

dimanche 19 février 2017

Moonraker (1979)

Moonraker

Toujours aussi mouvementé, dépaysant et (hélas ?) humoristique, "Moonraker" a en outre profité de l'engouement du public pour le space opera à la fin des années 70, "Star Wars" étant passé par là. De fait, cet opus se distingue par son originalité, à savoir la partie SF totalement incongrue dans un film d'espionnage. A la fin, les rayons laser remplacent les balles dans l'espace. Invraisemblable, mais cela fait du bien. D'autant que les effets spéciaux sont réussis et que l'acteur Michael Lonsdale incarne un excellent méchant. Il s'agit de mon James Bond avec Roger Moore préféré même si je trouve ce dernier toujours trop "tendre" et pas assez "tueur" dans le rôle.

Ma note : 7/10

mardi 7 février 2017

Dernier train pour Busan (2016)

Dernier train pour Busan

Super film de zombies dans lequel les asiatiques apportent une folie propre aux mangas (voir les scènes d'horreur carrément orgasmiques) et une émotion presque palpable à l'approche du dénouement.

Ma note : 9/10

lundi 30 janvier 2017

Freaks (1932)

Freaks

Film dans lequel les vrais monstres ne sont pas ceux que l'on croit. La monstruosité de l'âme est pire que la monstruosité physique. "Freaks" est d'autant plus choquant qu'il a été tourné avec de véritables phénomènes de foire. Court mais mémorable.

Ma note : 10/10

L'aventure intérieure (1987)

L’Aventure intérieure

Ce remake d'un film de SF des années 60 ("Le voyage fantastique") fait la part belle à la comédie avec notamment un Martin Short surexcité du début à la fin du film. Dennis Quaid et Meg Ryan ne sont pas mal non plus. Sinon, les effets spéciaux montrent que la beauté de l'intérieur du corps humain n'a rien à envier à celle de l'univers. On n'a pas fait mieux depuis sur le sujet.

Ma note : 9/10

dimanche 15 janvier 2017

Pacific Rim (2013)

Pacific Rim

Ce film, mélange de Godzilla (les Kaijus) et des Transformers (les Jaegers), comporte de nombreux et longs combats titanesques d'une beauté indéniable. Mais entre, ça flanche un peu, la faute aux acteurs sans âme totalement interchangeables (excepté la belle Rinko Kikuchi) et autres scènes viriles déjà vues maintes fois. Sinon, le scénario est cohérent, en tout cas plus que chez les Transformers. Il s'agit là d'un divertissement de luxe, agréable à regarder à défaut d'être marquant.

Ma note : 7/10

vendredi 6 janvier 2017

Vaiana, la légende du bout du monde (2016)

Vaiana, la légende du bout du monde

Ce Disney très exotique dont l'histoire s'inspire de la mythologie polynésienne est visuellement sublime (du niveau de "Raiponce"). Si les chansons sont de qualité inégale et le début dans le village légèrement enfantin, ce dessin animé décolle dès la rencontre de l'héroïne avec le demi-dieu Maui, personnage égocentrique et drôle. J'ai beaucoup aimé les quelques références aux croyances de ce peuple (les tatouages, la réincarnation), ainsi que le message écologique.

Ma note : 8/10

Les nouveaux héros (2015)

Les Nouveaux Héros

Oui, c'est visuellement réussi et trépidant. Mais avec ce genre de japoniaiserie où tout peut arriver sans la moindre crédibilité, Disney perd un peu de son âme. Et ce n'est pas le zeste d'émotion 3.0 qui change la donne. Je préfère de loin quand Disney s'inspire des contes de Grimm plutôt que des Transformers.

Ma note : 4/10