dimanche 31 mai 2020
Dune (1984)
dimanche 24 mai 2020
Les affamés (2017)

Parlons tout d’abord de ce qui fâche : c’est du cinéma amateur, sans moyens ni talent ; c’est mal filmé, pas très bien interprété et sans véritable histoire. Les personnages errent sans véritable but dans la forêt et les champs (pas de ville, question d’économie) en se faisant tuer les uns après les autres. Le sous-titrage est nécessaire car les dialogues en français canadien sont incompréhensibles. Mais voilà, moi, les films de zombies, même filmés avec les pieds, ça me fait toujours peur. D’autant qu’ici l’horreur est présente (tête éclatée au fusil, morsures…), sans oublier les cris particulièrement effrayants et la rapidité de déplacement des individus contaminés. Sinon, il y a l’idée originale des tas d’objets, surtout des chaises, dressés par les zombies vers le ciel devant lesquels ils restent contemplatifs. Si le point de départ de la contamination n’est pas clairement expliquée, je pense qu’elle est d’origine extra-terrestre et que les zombies mordent les humains tout simplement pour les envahir. En effet, ce ne sont pas ici des morts-vivants à la George A. Romero qui se nourrissent de chair humaine mais des malades qui mordent visiblement pour se multiplier. Bref, ce film est d’un intérêt cinématographique très limité mais la tension est bien présente pour qui aime le genre.
Ma note : 5/10
jeudi 7 mai 2020
Vendredi 13 (2009)

Je n’aurais jamais pensé donner une telle note à un « Vendredi 13 », d’autant que je ne suis pas friand des remakes. Mais là, je suis resté scotché sur mon siège. Visuellement, c’est beau (les effets de lumière, les gros plans sur le masque de hockey de Jason Voorhees…), oubliée donc la photographie sale des films des années 80. La bande-son est appropriée sans être trop envahissante. Les personnages paraissent plus âgés qu’autrefois et sont un peu mieux définis (le gosse de riche vantard imbuvable, le héros charismatique…). Mais ce qui m’a le plus plu, c’est le rythme soutenu du film. Les vingt premières minutes avant le générique menées tambour battant annoncent ce qui nous attend. Et en effet, la tension est permanente. Les meurtres sont variés, sanglants voire choquants (la fille sous le ponton…), et bien répartis dans le film. Cet opus reprend les fondamentaux de la franchise en les présentant sous une forme moderne et dynamique, et cela sans oublier d’enrichir le mythe (la demeure de Jason et ses objets fétiches, l’attachement à sa mère…). Il y a des idées inédites et intéressantes comme la fille gardée prisonnière par Jason à cause de la ressemblance avec sa mère. Bref, rien à voir avec les films mollassons, sans tension ni action de jadis. Il fallait souvent attendre des plombes avant de voir un malheureux meurtre mal filmé. Même les scènes de sexe entre adolescents n’avaient rien d’excitant contrairement aux deux scènes agréables aux yeux du présent film… Jusqu’à maintenant, je gardais en mémoire le premier film pour sa révélation finale et le sixième pour sa toute relative qualité formelle par rapport aux autres épisodes de la franchise. Mais là, ce « Vendredi 13 » des années 2000 ne joue clairement pas dans la même catégorie. Après, ses limites sont celles du genre lui-même…
Ma note : 8/10