vendredi 22 juillet 2022

The wizard of gore (1970)











Il s’agit pour moi du film le plus gore de Herschell Gordon Lewis (succession de numéros avec des boyaux et de la matière cérébrale à l’air). Le résultat paraît plus professionnel que ses précédentes réalisations même si dans une scène de charcutage une tête en plastique censée représenter une victime ne fait pas très sérieux. Le film est à la fois intrigant sur le fond et volontairement écœurant sur la forme. J’ai tout de même regretté que l’enquête policière ne soit pas plus développée et que le dénouement soit aussi incompréhensible en laissant le spectateur avec plus de questions que de réponses.

Ma note : 7/10


Color me blood red (1965)









Subsiste toujours dans ce film une forme d’amateurisme propre au réalisateur, ce qui peut rebuter les amoureux du cinéma. Comme souvent Herschell Gordon Lewis plombe son film avec des scènes de bavardages insipides dénuées de toute tension entre filles légèrement dévêtues. La photographie est vintage : colorée et vieillotte. Les effets gores sont faits avec les moyens du bord et relèvent du bricolage. Ils sont parfois ratés tel ce plan sur ce qui devrait ressembler à de la chair déchiquetée par un bateau à moteur à la surface de l’eau et qui en définitive ne ressemble à… rien. Cependant il y a du mieux depuis l’expérimental « Blood Feast » (1963). Ici l’idée de départ est aussi simple qu’originale. L’acteur qui interprète le peintre a vraiment l’air cinglé. Les scènes gores sont peu nombreuses mais marquantes dont une particulièrement dégradante avec la tête ensanglantée de la copine de l'artiste morte servant de pinceau !

Ma note : 6/10