Subsiste toujours dans ce film une forme d’amateurisme propre au réalisateur, ce qui peut rebuter les amoureux du cinéma. Comme souvent Herschell Gordon Lewis plombe son film avec des scènes de bavardages insipides dénuées de toute tension entre filles légèrement dévêtues. La photographie est vintage : colorée et vieillotte. Les effets gores sont faits avec les moyens du bord et relèvent du bricolage. Ils sont parfois ratés tel ce plan sur ce qui devrait ressembler à de la chair déchiquetée par un bateau à moteur à la surface de l’eau et qui en définitive ne ressemble à… rien. Cependant il y a du mieux depuis l’expérimental « Blood Feast » (1963). Ici l’idée de départ est aussi simple qu’originale. L’acteur qui interprète le peintre a vraiment l’air cinglé. Les scènes gores sont peu nombreuses mais marquantes dont une particulièrement dégradante avec la tête ensanglantée de la copine de l'artiste morte servant de pinceau !
Ma note : 6/10