mardi 23 juillet 2013

Signes (2002)



Comme souvent, le réalisateur mise tout sur l’ambiance. Night Shyamalan filme une histoire d’invasion extraterrestre vue par les personnages principaux à travers l’unique poste TV de leur maison. Sur un plan émotionnel, les images télévisuelles prises sur le vif valent toutes les scènes d’un « Independence Day ». Certains diront que Shyamalan joue une fois de plus l’économie. Moi, je pense que son style détonne. S’il privilégie le drame humain sur les effets spéciaux (la perte d’un être proche dans un accident, l’asthme du fils) ; le réalisateur distille une angoisse sournoise mais omniprésente tout le long du film (les motifs dans les champs de maïs, les sons, les voix dans le babyphone, une jambe et une main d’alien entraperçues, la paranoïa avec les feuilles d’aluminium sur la tête pour protéger ses pensées…). « Signes » surprend avec ses considérations religieuses inhabituelles pour un film de SF mettant en scène des extraterrestres. En effet, le personnage incarné par Mel Gibson perd la foi suite à la mort de sa femme. Dès lors, pour lui les êtres humains sont seuls. Tout n’est qu’hasard. Après l’apparition des extraterrestres, il retrouve la foi. Pourquoi ? Parce qu’après une crise d’asthme de son fils (poumons bloqués), le gaz mortel d’un extraterrestre (le seul du film mais assez « réaliste ») n’a pas d’effet sur le gamin. Mais, pourquoi mettre plus cela sur le compte d’une intervention divine que du hasard ? Côté interprétation, Mel Gibson est larmoyant à souhait. Joaquin Phoenix, lui a l’air bizarre. Mais dans le film, il joue le rôle d’un ex-sportif pas très intellectuel. Comme dans « La guerre des mondes », les envahisseurs partent à cause d’un élément terrestre dangereux pour eux (ici, l’eau). Finalement, voilà encore un très bon Shyamalan grâce au climat instauré par ce réalisateur hors norme.

Ma note : 8/10

Ma vie est un enfer (1991)


 
Certes, cette comédie fantastique bien de chez nous pêche par son trop plein d’idées et le jeu excessif des acteurs (Balasko en tête). Mais pris individuellement, que les passages sont drôles, culottés et inventifs ! Oui, ça part souvent dans tous les sens ; oui, on frise souvent l’hystérie. Cependant, comment résister au numéro de Daniel Auteuil en diablotin incontrôlable, à l’excellent Michael Lonsdale en archange Gabriel (en ligne directe avec le Seigneur), aux clients du bar des démons mineurs (du 5ème cercle), aux transformations diverses (la mère de Balasko en hideuse petite vieille…, la palme aux deux créatures sexy : des panthères sorties directement de l’enfer ou encore Balasko en bimbo munie d’un sexe qui sodomise Richard Berry !) ? Les seconds rôles sont bien vus également (Benguigui en voisin libidineux au milieu de ses poupées gonflables, Richard Berry en psy pressé de jouer au golf etc.). Le film est truffé de détails drôles et originaux (les effets sur le corps de notre démon mineur après avoir consommé de la chartreuse qu’il guérit en buvant une bouteille de soude caustique !). A mi-chemin, c’est un autre film qui commence avec l’adaptation du personnage incarné par Daniel Auteuil à sa condition de mortel. Et, j’ai ri tout pareil. Au final, si le film est brouillon ; il fourmille d’idées et s’avère très divertissant.

Ma note : 7/10

mardi 16 juillet 2013

L'enfer des zombies (1979)

L'Enfer des zombies


En surfant sur le succès du film « Zombie » de G.A. Romero, Lucio Fulci apporte sa contribution au genre. Contrairement à son homologue américain, le réalisateur italien n’aborde pas le thème sous l’angle d'une critique de notre société. En situant l’action sur une île tropicale avec ses autochtones, leurs superstitions, le mystère autour des morts-vivants, il apporte sa touche personnelle au thème en revenant aux origines du terme « zombie », à savoir la mythologie Vaudou. Si l’interprétation et le scénario laissent à désirer ; Lucio Fulci prouve, une fois de plus, qu’il n’est jamais aussi bon que dans les scènes gore. Et là, on est servi. Ici, les cadavres en état de décomposition plus ou moins avancée se gavent de bidoche humaine. Comme souvent, le réalisateur transalpin prend son temps pour filmer l’innommable. Rien n’est suggéré, tout est montré ; cela sans le moindre humour pour détendre l’atmosphère. A défaut d’être totalement maîtrisé avec ses défauts d’écriture, sa réalisation parfois maladroite, il s'agit probablement du film de zombies le plus crade, dégueulasse et gerbant que j’ai vu à ce jour. Les estomacs fragiles sont prévenus. A noter un plan final effrayant sur le pont de New York.
 
Ma note : 8/10

L'exorciste (1973)

L'Exorciste


Comment ce film a pu avoir un tel succès critique et commercial ? Entre les passages d'un ennui profond et les scènes ridicules, on a là une supercherie interminable de plus deux heures. Soit le réalisateur ne filme rien d’intéressant (la mère face aux médecins ou avec le policier), soit il est trop démonstratif (les stigmates, les injures et les actes obscènes de la fillette/du malin ainsi que son pouvoir de télékinésie). Décidément, la subtilité n’est pas le point fort du film. Rien n’est suggéré, tout est montré sous tous les angles pour le cas où le spectateur n’aurait pas compris. Au final, après cinq minutes, on y croit plus. Forcément, les manifestations du mal (cantonnées à la chambre) ne distille aucune peur ni angoisse chez le spectateur. On est bien loin du danger insaisissable surgissant de nulle part d'une oeuvre comme « La Malédiction » de Richard Donner (1976). Et je ne parle pas de l’interprétation figée, des dialogues d’une extrême platitude…

Ma note : 3/10

La revanche des Sith (2005)

Star Wars : Episode III - La Revanche des Sith


C’est sans aucun doute l’épisode le plus sombre de la saga. Les combats plus rapides que jamais (voir maître Yoda virevoltant avec son sabre-laser) donnent un sacré coup de vieux aux duels des premiers films de la franchise. Bien que ces derniers conservent leur charme. George Lucas a parfaitement négocié la jonction entre cet ultime volet datant de 2005 et l’épisode IV réalisé en 1977. Avec l’identité des jumeaux de Padmé Amidala et d’Anakin Skywalker/Dark Vador ainsi que leurs cachettes en attendant l’heure de la rébellion, la boucle est bouclée. Tout cela en garantissant une qualité constante à chaque épisode quoi qu’en disent les grincheux nostalgiques. Chapeau bas ! Cependant, il est vrai qu’ici les événements s’accélèrent. Comme si le réalisateur avait voulu tout caser en un seul film. On ne lui en voudra pas.

Ma note : 9/10

L'attaque des clones (2002)

Star Wars : Episode II - L'Attaque des clones


Plus consistant que l’épisode précédent, ce deuxième volet de la nouvelle trilogie commence comme une enquête policière passionnante menée par Obi-Wan Kenobi. Qui a tenté d’assassiner la sénatrice Padmé Amidala et pourquoi ? Le chevalier Jedi, alors instructeur d’Anakin Skywalker, va découvrir une armée de clones commandée en secret par la République une dizaine d’années plus tôt. Les scènes spectaculaires inhérentes à la série (dont une superbe bataille entre l’armée des clones et celle des droïdes) sont ici entrecoupées de passages sentimentaux entre Anakin (devenu adulte) et l’ancienne reine de Naboo. Il en résulte un mélange maîtrisé de classicisme hollywoodien et de nouvelles technologies. Avec ce film, le vent tourne et l’avenir s’annonce sombre.
 
Ma note : 8/10

La menace fantôme (1999)

Star Wars : Episode I - La Menace fantôme


Ce premier film de la deuxième trilogie Star Wars a déçu bien des fans. Pourtant, on a plaisir à découvrir Anakin Skywalker (futur Dark Vador) encore enfant. Et dans une moindre mesure de voir un Obi-Wan Kenobi jeune. Côté découverte, Padmé Amidala, la reine de Naboo, à la personnalité déjà affirmée malgré son jeune âge est une réussite. On ne peut pas en dire autant de Dark Maul, le méchant de service, un peu faiblard. Il y a aussi Jar Jar Binks une créature amphibie soûlante avec ses gaffes et ses bavardages incessants. La course de pod qui occupe une place importante du film, est spectaculaire, pleine de suspense et forte en émotions. Elle n’en demeure pas moins assez vaine et pas très utile pour la suite. Les manigances politiques, les discussions devant le sénat m’ont laissé de marbre. Sinon, les effets spéciaux ont évolués (les maquettes et les déguisements remplacés par les effets numériques). Au final, à défaut d’être le meilleur, ce volet ne déshonore pas la franchise.

Ma note : 8/10

Le retour du Jedi (1983)

Star Wars : Episode VI - Le Retour du Jedi


Vu pour la première fois au cinéma en 1983, je n’avais rien compris à l’histoire. Et pour cause, j’ai abordé la série Star Wars à l’envers ! Une fois tous les éléments imbriqués, cet épisode s’avère être indispensable. Considéré par certains comme plus adulte que les précédents volets (la féminité assumée de la Princesse Leia dans ses tenues légèrement sexy) ou au contraire plus enfantin (les Ewoks), cet ultime épisode n’est pas avare en révélations fracassantes sur la filiation entre les personnages. Fort en émotions (la relation Han Solo/Princesse Leia, la confrontation finale père/fils…), ce film est aussi très spectaculaire (la bataille d’Endor, les combats sur la lune forestière d'Endor etc.). On peut juste regretter une légère redondance dans le scénario. Car une fois de plus, l’Alliance rebelle doit détruire une étoile noire construite par l’Empire.

Ma note : 8/10

L'Empire contre-attaque (1980)

Star Wars : Episode V - L'Empire contre-attaque


Ce second volet de la première trilogie Star Wars est considéré comme le meilleur par les spécialistes. La bataille sur la planète glaciale de Hoth permet à l’Empire de prendre sa revanche sur l’Alliance rebelle. On en prend plein la vue (les TB-TT en action etc.). Il y a beaucoup de scènes devenues cultes dans ce film (la rencontre entre Luke Skywalker et Yoda sur Dagobah, le Faucon Millenium dans le champ d’astéroïdes, la main coupée de Luke Skywalker, la révélation sur sa filiation et la célèbre réplique : « Je suis ton père » lancée par Dark Vador…). J’ai été un peu gêné par le fait que la plupart des héros empruntent ici des chemins différents. En fait, « L’Empire contre-attaque » est un épisode charnière qui ne peut pas être vu séparément des épisodes IV et VI.
 
Ma note : 8/10

La guerre des étoiles (1977)

Star Wars : Episode IV - Un nouvel espoir (La Guerre des étoiles)


Ce premier film de la célèbre saga fait date dans l’histoire du cinéma. Qu’on apprécie ou non la SF. Les effets spéciaux (surtout les maquettes) sont toujours aussi bluffants. Imaginez en 1977 ! Aux effets visuels avancés s’ajoutent l’attrait émotionnel des protagonistes et de l’intrigue. N’oublions pas également la musique orchestrale flamboyante signée John Williams. George Lucas pose ici le contexte et ses personnages. Il ne faut pas s’attendre à de grandes révélations. Il est trop tôt pour cela. Avec ce film, le space opera a pris la relève des westerns et autres histoires chevaleresques (l’Ordre Jedi) dans le cœur des spectateurs. Le terrain de jeu n’étant plus l’Ouest américain mais les galaxies lointaines. Evidemment, ne cherchez pas ici la profondeur d’un « 2001, l’Odyssée de l’espace » ; c’est du pur divertissement. Le summum du film est atteint avec la bataille de Yavin. A mon avis, c’est le seul volet qui peut se suffire à lui-même.

Ma note : 8/10

dimanche 7 juillet 2013

Amityville, la maison du diable (1979)




Comment expliquer le succès de ce film d’une sobriété désespérante, dans l’inconscient collectif  ? C’est peut-être inhérent aux films de maisons hantées (sauf quand on s’appelle « Poltergeist ») ? Déjà, « La maison du diable » de Robert Wise (1963) n’était pas une œuvre très démonstrative. A noter que la maison d’Amityville existe vraiment et que les meurtres à l’origine des phénomènes paranormaux ont réellement eu lieu. Pour le reste… Ici, le réalisateur ménage (trop ?) ses effets. Résultat : beaucoup d’amateurs de films d’horreur trouvent celui-ci ennuyeux. Pourtant, « Amityville, la maison du diable » a « un je ne sais quoi » qui accroche (son « réalisme » ?, ses acteurs ?). Quoi qu’il en soit le sang qui coule des murs et la fuite en catastrophe de la famille clôturent parfaitement le film.

Ma note : 6/10

L'ascenseur (1983)




Ce film d'horreur hollandais a connu un certain succès lors de sa sortie dans les salles. Il faut dire qu'après sa projection, on réfléchit à deux fois avant de prendre l'ascenseur. Sans être très sanglant, "L'ascenseur" offre au spectateur quelques scènes marquantes (l'aveugle, le policier décapité, la fillette et sa poupée...). Pourtant rien n'est plus angoissant que les portes qui s'ouvrent sur du vide ou les numéros des étages qui défilent. Doté d'un cerveau synthétique, l'ascenseur est ici plus qu'une simple machine. C'est un monstre vivant qu'un dépanneur tente de détruire. Le film gagne en intensité à l'approche du dénouement. Comme souvent dans le genre, le film se termine en apothéose lors d'un duel final palpitant. Par rapport au scénario, la réalisation et l'interprétation sont plus convenues, sans pour autant nuire à l'ensemble.

Ma note : 7/10

Braindead (1992)



 
Avant d’être connu pour ses superproductions, l’australien Peter Jackson a réalisé plusieurs films d’horreur trash. Ce « Braindead » fait date dans l'histoire du genre. Paradoxalement, ce film considéré comme le plus gore du cinéma par les spécialistes est… une comédie ! Cette parodie d’horreur pleine de tripes et de boyaux jusqu’à l’écœurement va au-delà de tout ce que j’ai pu voir. Un mystérieux singe-rat ramené d’une île lointaine ne tarde pas à faire des dégâts (dès sa capture, au zoo avec une scène terrifiante animée image par image de la bestiole et la morsure de la maman du personnage principal). Sur fond d’amourette volontairement niaise, la mère du héros perd sa peau, son oreille pendant un diner, envoie du pus dans les assiettes des invités, bref se transforme en zombie. Problème, elle fait des adeptes. Le héros tente de limiter l’invasion en hébergeant les morts-vivants. Les viscères et le sang envahissent l’écran. Tout cela contraste avec la naïveté et le petit monde propret des vivants. La tête à moitié arrachée de la nurse transformée en zombie, les restes du chien mangé retirés de la gorge de la mère, le râteau planté dans le crâne d’un zombie pour l’empêcher d’avancer, une cage thoracique arrachée en creusant avec les mains, un bébé-zombie dans un mixeur et bien d’autres scènes indescriptibles soulèvent le cœur. L’apothéose étant atteinte avec le massacre final à la tondeuse. A côté de ces scènes susceptibles d’écœurer même les plus endurcis, on a droit à des passages burlesques (le curé kung-fu contre les loubards-zombies, l’accouplement innommable de la nurse-zombie et du curé-zombie, la promenade du bébé-zombie dans un landau couvert de fils barbelés et le passage totalement fou dans le parc, le héros incapable de s’enfuir glissant sur le sang, la tête éclairée d’un zombie défoncée par une lampe murale etc.). Il y a même une petite révélation sur le passé de notre héros, un secret de famille presque anecdotique noyé dans toute cette tonne de barbaque. Dans la scène finale, la mère castratrice, devenue une immense créature ignoble, veut faire revenir son fils chéri à l'intérieur de son ventre… Attention, ce film est à voir absolument à jeun !

Ma note : 9/10

Magic (1978)




Dans ce film, Anthony Hopkins (encore jeune, ça fait bizarre) incarne un artiste sans talent, humilié par le public le premier soir mais qui trouve sa voie en devenant ventriloque. Il faut dire que le numéro avec sa marionnette est irrésistible (gentiment vulgaire mais drôle). A la veille d’un gros contrat, le magicien refuse un simple examen médical. Pourquoi ? Dans sa fuite incompréhensible, l'illusionniste retrouve un amour de jeunesse. Isolé à la campagne, il est de plus en plus perturbé. Les « discussions » entre la marionnette et son utilisateur tournent à l’hystérie. La maladie mentale du ventriloque ne fait plus aucun doute. Son impresario qui veut l’emmener chez un médecin et le mari de son amie d’enfance vont en faire les frais. Avec les meurtres, la difficulté pour se débarrasser du corps de l’impresario dans le lac (le réveil du mort), la partie de pêche non loin du corps immergé donnent des sueurs froides au personnage principal… et au spectateur ! Voilà, un thriller inquiétant dominé par la belle prestation d’Hopkins, transpirant à grosses gouttes, conversant sans cesse avec sa fichue marionnette. La voix française de celle-ci est d’ailleurs assez terrifiante. C’est un film captivant de bout en bout sur un cas de dédoublement de personnalité. A la fin, l’homme est devenu le pantin de sa marionnette. La folie trouve son point culminant dans la scène finale qui aboutie à la mort du ventriloque et de sa marionnette. Les ultimes réflexions de cette dernière à travers la bouche du magicien agonisant concluent cette étrange histoire de la plus belle des manières. C’est un film injustement oublié que je conseille à tous.
 
Ma note : 9/10

Ugly (1997)









 
L’action se déroule dans un hôpital psychiatrique de haute sécurité. Avec ses gardiens et son directeur louches, sa photographie bleuâtre, l’atmosphère de ce film est très pesante. C’est dans cet univers qu’une jolie psychologue est chargée d’évaluer le potentiel d’un patient à retrouver la liberté. Ce dernier, un psychopathe dangereux au visage d’ange, victime d’une enfance martyre puis bouc émissaire de ses collègues de travail est en réalité un monstre sanguinaire. Les souvenirs d’enfance et les meurtres qui hantent le tueur donnent de l’épaisseur au personnage. Il est sans cesse sous l’emprise de ses victimes. Certaines apparitions de ces morts sorties de l’esprit de l’assassin font sursauter. A noter qu’ici le sang est de couleur noir. Le tueur réussit même à faire perdre ses repères à la belle psychologue. Après l’évasion du malade, le dénouement est aussi énigmatique que terrifiant. "Ugly" prouve qu'un film d'horreur peut être à la fois efficace et subtil.

Ma note : 8/10

Kick-Ass (2010)


 

« Kick-Ass » se situe entre les potacheries d’un Judd Apatow (beurk !) et les films de super-héros. Le ton est donné. On a là un produit destiné à un public ado (langage limite vulgaire, violence gratuite, prépondérance des réseaux sociaux…). J’ai trouvé certaines scènes malsaines. Comme celle où un père tire au pistolet sur sa fille (protégée par un gilet pare-balles tout de même !) pour lui montrer l’effet que ça fait… Bien que spectaculaire, le film est souvent navrant avec ses gamins ultra-violents (surtout la fillette). Il y a bien les références à l’univers Marvel (costumes, voitures) et au cinéma de Tarantino (les acrobaties de la gamine, le sang qui gicle, le passé du père raconté en dessin animé etc.). Mais tous ces jeunes costumés, dénués de pouvoirs m’ont agacé avec leur compétition via internet. Malgré son côté fun, la scène finale avec la fillette qui massacre tout le monde sur fond de musique girly laisse un goût amer. Se voulant divertissant, le résultat est surtout bête et puéril.
 
Ma note : 4/10