Comment ce film a pu avoir un tel succès critique et commercial ? Entre les passages d'un ennui profond et les scènes ridicules, on a là une supercherie interminable de plus deux heures. Soit le réalisateur ne filme rien d’intéressant (la mère face aux médecins ou avec le policier), soit il est trop démonstratif (les stigmates, les injures et les actes obscènes de la fillette/du malin ainsi que son pouvoir de télékinésie). Décidément, la subtilité n’est pas le point fort du film. Rien n’est suggéré, tout est montré sous tous les angles pour le cas où le spectateur n’aurait pas compris. Au final, après cinq minutes, on y croit plus. Forcément, les manifestations du mal (cantonnées à la chambre) ne distille aucune peur ni angoisse chez le spectateur. On est bien loin du danger insaisissable surgissant de nulle part d'une oeuvre comme « La Malédiction » de Richard Donner (1976). Et je ne parle pas de l’interprétation figée, des dialogues d’une extrême platitude…
Ma note : 3/10