dimanche 4 mai 2014

Les oiseaux (1963)

Les Oiseaux

Comme beaucoup de cinéphiles de ma génération, j’ai grandi avec les rediffusions TV des films d’Alfred Hitchcock. Je garde un très bon souvenir de cette période. A l’heure des changements de plan toutes les secondes, regarder Cary Grant discuter durant vingt minutes dans un restaurant ou suivre pendant un quart d'heure, de face et en plan fixe, James Stewart conduire une voiture le long d’une route serpentée (à l’époque c’était photogénique) peut dérouter le spectateur d'aujourd'hui. La photographie d’époque, très colorée, et la qualité de l'interprétation sont bien là. Dès la rencontre dans le magasin et l’achat du couple d’oiseaux (des « inséparables »), Alfred Hitchcock s’attarde sur la relation amoureuse entre ses deux personnages. Tout comme dans « Psychose » son autre film d’épouvante, la première partie n’a rien à voir avec le genre. D'un point de vue purement cinématographique, c'est du lourd. L’angoisse fait son apparition doucement, par petites touches jusqu’à la fin, abrupte, à déconseiller aux ornithophobes.

Ma note : 10/10