Bien qu'étant fan du réalisateur, son premier long-métrage ne m'a jamais vraiment passionné. Malgré son succès critique (Grand Prix du Festival international du film fantastique d'Avoriaz en 1973) et public, j’ai toujours considéré « Duel » pour ce qu’il est : un téléfilm, le coup d’essai d’un grand réalisateur en devenir. Cette première réalisation a bien mal vieilli. L'histoire de ce camion dont le chauffeur reste (presque) invisible aux yeux des spectateurs et qui poursuit sans relâche un voyageur de commerce est quand même simpliste, pas de quoi en faire un long-métrage. Personnellement, je trouve ce survival routier longuet. D’autant qu’excepté l’automobiliste, aucun autre personnage digne de ce nom ne vient enrichir le film. Comme dans son chef-d’œuvre « Les dents de la mer », Steven Spielberg joue sur la suggestion, la peur de ce que l’on ne voit pas (ici le conducteur du camion). Mais là, je n’ai ressenti qu'une vague angoisse vite dissipée. Peut-être parce qu’un camion m’est plus familier qu’un requin… Bref, pour moi, il s’agit d’une œuvre mineure dans la filmographie de Spielberg.
dimanche 29 décembre 2013
Duel (1973)
Bien qu'étant fan du réalisateur, son premier long-métrage ne m'a jamais vraiment passionné. Malgré son succès critique (Grand Prix du Festival international du film fantastique d'Avoriaz en 1973) et public, j’ai toujours considéré « Duel » pour ce qu’il est : un téléfilm, le coup d’essai d’un grand réalisateur en devenir. Cette première réalisation a bien mal vieilli. L'histoire de ce camion dont le chauffeur reste (presque) invisible aux yeux des spectateurs et qui poursuit sans relâche un voyageur de commerce est quand même simpliste, pas de quoi en faire un long-métrage. Personnellement, je trouve ce survival routier longuet. D’autant qu’excepté l’automobiliste, aucun autre personnage digne de ce nom ne vient enrichir le film. Comme dans son chef-d’œuvre « Les dents de la mer », Steven Spielberg joue sur la suggestion, la peur de ce que l’on ne voit pas (ici le conducteur du camion). Mais là, je n’ai ressenti qu'une vague angoisse vite dissipée. Peut-être parce qu’un camion m’est plus familier qu’un requin… Bref, pour moi, il s’agit d’une œuvre mineure dans la filmographie de Spielberg.