dimanche 29 décembre 2013

Raiponce (2010)

Raiponce


S'inscrivant dans la tradition initiée par « Blanche-Neige et les Sept Nains » en 1937, abandonnée un temps puis reprise récemment avec « La Princesse et la Grenouille », les studios Disney décident donc d'adapter de nouveau une histoire de princesse en puisant leur inspiration dans l'œuvre des frères Grimm. Ce nouveau personnage entre illico au panthéon des princesses Disney au côté des Blanche-Neige et Cendrillon (entre autres). Techniquement avec « Raiponce », les studios Disney réalisent un exploit. C’est la première fois qu’est transposée en 3D toute la richesse de l’univers Disney. Les précédentes œuvres en images de synthèse des studios Disney (« Chicken Little », « Bienvenue chez les Robinson » et « Volt, star malgré lui ») n'avaient, en effet, jamais réussi à satisfaire à la fois les défenseurs de l’animation traditionnelle en 2D et ceux de l’animation en 3D. Ici, le film respecte l’héritage de Disney tout en utilisant l'animation par ordinateur. Le ressenti est grisant. Le spectateur est en terrain conquis (le design fidèle aux classiques Disney) tout en découvrant quelque chose de magnifiquement différent (la 3D révolutionnaire). Ainsi, sans perdre leur âme, les studios Disney n'ont plus à rougir des studios Pixar. Ils ont même, par un certain côté, dépassé le maître. Dans « Raiponce », l'animation des humains est ce qui se fait de mieux dans un film 3D, studios Pixar et Dreamworks compris. La qualité des mouvements de la peau, des cheveux, des yeux étonne son monde... Tout fourmille de détails rendant les intervenants remarquablement fluides et naturels, jusqu'à l'élément liquide parfaitement rendu. Tout cela fait de ce film d’animation un classique incontournable.

Ma note : 10/10