Je me faisais une joie de revoir en famille ce classique du merveilleux. Quelle déception ! Tout le monde s’est endormi. J’ai été le seul à lutter jusqu’à la fin pour voir à quoi ressemblait le magicien d’Oz. Dès le début, la partie du film en noir et blanc, que dis-je, en marron et blanc est surannée. Judy Garland paraît trop âgée pour le rôle de Dorothy. Avec son chien Toto, elle fait presque attardée. Les dialogues sont très mièvres. Cela passait pour les enfants de 1939 mais pour ceux des années 2000… Cependant, après le cyclone, le charme désuet des effets spéciaux et des images en Technicolor agit. Cela change des photographies sombres et inesthétiques des productions actuelles. Avec les paysages peints en arrière-plan, les costumes kitch, les fleurs en plastique, les arbres en caoutchouc, le jeu théâtral des acteurs ; on est plus proche d’un spectacle live que d’un film. Les chansons sont assez répétitives et peu harmonieuses. C’est regrettable pour un film musical ! L’histoire se résume à une suite de saynètes naïves (la rencontre avec l’épouvantail sans cervelle, celle avec l’homme de métal sans cœur et celle avec le lion peureux). Malgré la méchante sorcière verte et ses singes volants, l’héroïne rencontre finalement peu d’embuches durant sa quête. Bref, ce film vieillot est uniquement réservé aux curieux qui veulent parfaire leur culture cinématographique.
Ma note : 4/10