samedi 31 août 2013
Enemy Mine (1985)
Frère de sang (1982)
La créature du marais (1982)
Avec « Les griffes de la nuit » et la série des « Scream », on avait presque oublié que Wes Craven avait réalisé de nombreux nanars. Et en voici un beau spécimen. Ça commence comme une bonne petite série B, bien rythmée avec de beaux paysages naturels. Le postulat scientifique à savoir le mélange de cellules végétales et animales en vaut d’autres. Côté interprétation l’actrice Adrienne Barbeau nous fait l’honneur de son décolleté (et même plus...) pendant une bonne partie du film. Moins agréable, Davis Hess en éternel sadique a une fâcheuse tendance à surjouer. Louis Jourdan, lui, est impeccable. L’action est explosive, le divertissement au rendez-vous. Hélas, ça se gâte avec l’apparition de la créature très éloignée du personnage de papier. Je me souviens avoir lu quelques planches des comics de « La créature du marais » dans ma jeunesse. Je me rappelle encore des dessins assez réussis. Là on a un comédien vêtu d’une combinaison verte, le visage peinturluré de la même couleur. Lorsque l'acteur déguisé en monstre parle ou rit (véridique !), on a juste envie d’arrêter cette mascarade au plus vite. Quand on pense que la créature va jusqu'à conduire un bateau… Ensuite le film change de ton et se la joue sentimental façon la belle et la bête. Puis on sombre franchement dans le ridicule avec l’apparition d’un affreux gnome issu d’une expérimentation ratée puis d’une seconde créature carrément grotesque. À côté d’elle les méchants des séries TV japonaises genre Bioman ou X-Or sont oscarisables. Inutile de préciser que le résultat n’est pas effrayant pour un sou mais au contraire involontairement drôle. J’espère juste que les maquilleurs ont été virés à la fin du film. La petite série B sympathique a basculé dans le Z plus proche du burlesque que de l’épouvante. Mais on ne s’ennuie pas un seul instant malgré tout… et on rit beaucoup.
Ma note : 5/10
Link (1986)
The last Starfighter (1984)
Batman begins (2005)
samedi 17 août 2013
La jeune fille de l'eau (2006)
Vendredi 13 (1980)
Ma note : 6/10
Meurtres à la Saint-Valentin (1981)
Ma note : 8/10
Nightmare (1981)
Ma note : 6/10
mardi 6 août 2013
La colline a des yeux (1977)
Ma note : 3/10
La dixième victime (1965)
A Genève, un gros ordinateur distribue les rôles parmi les volontaires de la Chasse : chasseur ou proie. Le chasseur a l’avantage d’être renseigné sur sa cible. Alors que la victime n’a qu’une notification de son statut. Le but est de canaliser l’agressivité de chacun en autorisant des tueries sur la voie publique pour éviter les massacres de masse (les guerres). Ainsi, les gens s’entretuent au pistolet dans l’indifférence générale. Le vainqueur n’a qu’à exhiber sa carte pour recevoir les félicitations. Dix victoires signifient la richesse et la gloire. Attention, les erreurs de cibles sont punies de trente ans de prison. Tout cela est parfaitement régi par le Ministère de la Chasse (avec son guichet de retrait des gains, sa zone d’entraînement pour chasseurs). Un détail amusant, en Italie où se déroule l’action, il y a des lieux interdits de tuer (écoles, restaurants etc.). En revanche des duels à mort entre gladiateurs sont organisés lors de fêtes privées. Beaucoup d’éléments dans cette société du futur sont originaux. Mais, ils sont souvent suggérés, juste mentionnés dans les dialogues. Ainsi, afin d'éviter de confier ses vieux à l’Etat (pour être euthanasiés ?), on les déguise en jeunes ou on les cache. Le sexe n’est plus un tabou mais se pratique mécaniquement sans émotions. L’épouse pouvant regarder les ébats de son mari sans aucune gêne. Particularité italienne, le divorce est interdit. A noter que les BD tels les comics sont considérées comme le top de la littérature ! Les centres de relaxation sont des bordels aseptisés où une prostituée peut vous raconter des contes pour enfants…
Le film est centré sur les personnages incarnés par Ursula Andress, une chasseuse américaine (neuf victoires au compteur) et Marcello Mastroianni, la proie italienne (six victoires). Afin de maximiser leurs gains, chacun va signer un contrat publicitaire. Des moyens énormes sont en jeu pour mettre en scène la mort du perdant. On peut y voir une dérive de la téléréalité. Vers la fin, les meurtres filmés au milieu d’un spot publicitaire pour une marque de thé valent le détour. On quitte l’anticipation avec la relation amoureuse entre les deux acteurs. Car le film est aussi une comédie romantique italienne dans la pure tradition. J’avoue que le mélange est assez perturbant. Pour conclure, je dirais que cet OVNI cinématographique est à voir au moins par curiosité. A mon avis, de par sa profondeur et son originalité, il marque plus les esprits que les films cités plus haut, souvent calibrés pour satisfaire le plus grand nombre. Voilà une œuvre dont je ne suis pas prêt d’oublier malgré mon scepticisme du départ.