samedi 17 août 2013

Vendredi 13 (1980)

Vendredi 13


A l’image de son tueur psychopathe, Jason Voorhees, voici le premier épisode d’une série increvable (dix films : un record !). En 1980, « Vendredi 13 » a remis au goût du jour le slasher en surfant sur le succès du « Halloween : La nuit des masques » de John Carpenter. Par rapport à ses ancêtres (notamment italiens) ou plus récemment aux « Scream » de Wes Craven qui allient humour et suspense ; la saga du tueur de Crystal Lake n’apporte rien de neuf. Pourtant, s’il ne fallait en voir qu’un seul ; je conseillerais sans hésitation ce premier volet. Contrairement aux films ultérieurs, les scènes gore ne sont pas coupées. On peut ainsi admirer le travail de maquillage de Tom Savini. En effet, les armes blanches (couteau, machette, flèche, hache…) causent beaucoup de dégâts dans le film (égorgement, éventration, décapitation…). La musique quasi-omniprésente est vraiment angoissante. L’utilisation de la caméra subjective qui épouse la vision du meurtrier apporte également beaucoup au film. Mais, c’est surtout la révélation finale concernant l’identité du tueur qui distingue ce film des suivants. Hélas, les protagonistes manquent d’épaisseur. Ce sont de simples pantins qui vont à l'abattoir. Le film s'avère répétitif et parfois ennuyant (la niaiserie des moniteurs, le temps passé à la recherche des disparus…). A noter l’un des premiers rôles au cinéma de Kevin Bacon qui connaît ici une mort affreuse. Enfin, j’ai sursauté avec le plan final au milieu du lac. Il y a beaucoup mieux dans le genre. Cependant, je conseille ce film aux amateurs ne serait-ce que pour gagner du temps, les suites étant un copier/coller de l’original.

Ma note : 6/10