Ce survival dans la lignée du célèbre « Massacre à la tronçonneuse » est considéré comme culte par les amateurs. Franchement, je trouve sa réputation dénuée de fondement. Tous les ingrédients sont pourtant présents : un milieu hostile (le désert), des touristes perdus et une bande de tarés anthropophages friands de bébé joufflu (enfin, on le devine car on ne voit rien). En l’absence d'un climat oppressant et de scènes gore, le spectateur tourne en rond comme les acteurs autour de leur caravane. Quelques morts dont un chien les tripes à l’air viennent dynamiser le film. Mais finalement, c’est le saccage de la caravane et un oiseau en cage croqué tout cru par un des fous qui impressionnent le plus. Sinon, les tarés font la course dans les collines et se battent dans le sable avec les touristes. Les amis des bêtes seront ravis des deux gros plans sur un lapin (dont un à l’origine de l’accident de voiture), du chien qui venge ses maîtres façon Rintintin et des scènes avec les bestioles locales (serpents et araignées). Rien de traumatisant, d’autant que les méchants, pas très convaincants, sont idiots et maladroits. Même l’acteur Michael Berryman avec son physique hors norme ne fait pas peur. Heureusement, le réalisateur Wes Craven a fait preuve de plus de talent par la suite (« Les griffes de la nuit » et « Scream »).
Ma note : 3/10