jeudi 1 août 2013

Orca (1977)




Ce film n’a pas connu le succès du célèbre « Jaws ». Ici, il ne s’agit pas d’un animal assoiffé de sang mais d’une orque (ou épaulard), un mammifère marin intelligent et sociable, très attaché à ses petits. Après qu’un équipage ait tué une femelle et son fœtus, le mâle se venge. Il poursuit sans relâche et tue un à un les membres de l’équipage meurtrier. J’ai été ému par ces animaux. Il faut dire que leurs cris (sur une musique douce signée Ennio Morricone) sont poignants et leurs ballets nautiques magnifiques. La scène de la mort de la femelle et de son fœtus (très humain) est terrible. Si la mémoire de ces animaux est exceptionnelle ; la vengeance du mâle me paraît tout de même légèrement invraisemblable. D’autant qu’il coule deux bateaux, met le feu au port et détruit la maison du capitaine à lui tout seul ! Les meurtres des marins sont spectaculaires mais presque pardonnables ; comme un juste retour des choses. A noter la mutilation assez gore d’une jeune femme. Malgré ses remords, le capitaine ne peut pas échapper à son destin. L’orque l’entraîne dans un duel à mort sur son propre terrain : les eaux glaciales. Le voyage est un peu long. Cependant, le dénouement sur la banquise avec le coup de queue mortel est superbe. Dommage que le jeu de Charlotte Rampling, en scientifique défenseur des cétacés, soit si mécanique. On a l’impression parfois qu’elle récite ses cours. De même sa voix off, heureusement peu présente, est exaspérante. Il n’empêche, ce film ne mérite pas l’anonymat dans lequel il est tombé.
 
Ma note : 8/10