"Los Angeles 2013" est encore plus jouissif que "New York 1997". Snake Plissken est plus dangereux et déjanté que jamais. On sent que le réalisateur a voulu s'éclater avec des idées inédites : notre héros profite d'un tsunami pour surfer sur Wilshire Boulevard, l'épreuve de basket mortelle dans le grand stade, le gang des ratés de la chirurgie esthétique à Beverly Hills etc. D'ailleurs, tout est surmultiplié dans le film : plus de rythme, d'humour et d'action, sans oublier la réflexion. Le gouvernement des USA, très puritain, exile tous les bannis de la société à Los Angeles devenue une île suite à un terrible tremblement de terre. Quand on sait qu'il est interdit de fumer et de baiser mais seulement de prier, ça en fait des candidats à la déportation (ou à la chaise électrique, c'est au choix). Le président US est ici un intégriste religieux effrayant. Mais les ennemis des USA prônant l'anarchie et la violence ne valent pas mieux. C'est pourquoi Snake a sa solution. A la fin du film, il "éteint la Terre" renvoyant l'humanité cinq cents ans en arrière, rien de moins ! Pas de gagnant, pas de perdant. La dernière image montre un Snake, libre, savourant une cigarette...
Ma note : 9/10