Les Screamers, des robots enfouis sous le sol de la planète Sirius 6B, détectent tout et sont devenus si perfectionnés qu’ils ont suivi leur propre évolution. Peter Weller (« Robocop », « Le Festin nu ») incarne un militaire qui va découvrir au fil du film des modèles de Screamers toujours plus perfectionnés et dangereux. Le modèle de type 1 est un quadrupède à l’aspect métallique, le type 2 un homme, le type 3 un enfant. Je vous laisse deviner le type 4 (« On sait pleurer, on sait saigner, on sait baiser »…). Les derniers modèles peuvent prendre l’aspect de n’importe quel humain. Ainsi, le film prend des allures de thriller au suspense intenable. A qui se fier ? Derrière un visage familier peut se cacher une machine infernale. Bénéficiant d’un scénario astucieux bien qu’invraisemblable, le film est aussi techniquement réussi. Les paysages de la planète sont jolis et assez réalistes. Les interprètes sont tous convaincants. Les effets spéciaux s’avèrent étonnants et terrifiants. C’est à partir de la quête du héros que ce film de SF devient réellement passionnant. La dernière image avec le doudou dans la navette en fuite promet un avenir sombre pour notre planète Terre.
Ma note : 8/10